
60% des Français opposés à l’interdiction du thermique en 2035
L’Union européenne souhaite interdire la vente des véhicules thermiques polluants à l’horizon 2035. Une décision qui divise, notamment les Français qui s’y opposent en masse.
Plus de 6 Français sur 10 opposés à cette interdiction en Europe
Alphabet France et YouGov ont interrogé les Français sur l’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035. Les résultats montrent une forte opposition. L’Union européenne a voté cette interdiction en 2023, mais la France n’a pas inscrit cette échéance dans son droit national. Les députés ont maintenu la date de 2040. Selon l’étude, 62% des Français rejettent la fin des ventes de véhicules thermiques en 2035, contre seulement 24% qui l’approuvent.
Les Français les plus âgés sont les plus opposés à cette interdiction. Plus de 80% des plus de 55 ans sont contre. Les 45-54 ans sont aussi largement opposés, avec 62% de refus. Chez les 35-44 ans, 56% rejettent également cette interdiction. Chez les plus jeunes, l’opposition est moins marquée : 42% des 25-34 ans et seulement 29% des 18-24 ans sont contre.
L’opposition est particulièrement forte dans le Nord-Ouest (66%), le Sud-Est (63%) et le Nord-Est (65%). En Île-de-France, 55% des habitants restent contre l’interdiction, mais l’adhésion à l’électrique y est plus forte. Dans les petites villes de moins de 20 000 habitants, 74% s’opposent à cette mesure, contre 51% dans les grandes villes. Les zones rurales et les petites agglomérations sont plus réticentes, faute d’infrastructures adaptées et d’alternatives suffisantes.
La suppression des ZFE, l’autre combat des automobilistes
Le 26 mars 2025, la commission des lois de l’Assemblée nationale a voté la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Ces zones instaurées pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants dans certaines agglomérations. Cette décision intervient dans un contexte où les ZFE étaient critiquées pour leur impact sur les automobilistes. Et notamment ceux aux revenus modestes, contraints de changer de véhicule pour se conformer aux normes.
Les partisans de la suppression estiment que les ZFE sont trop restrictives et pénalisent injustement une partie de la population. À l’inverse, les défenseurs des ZFE soulignent leur rôle crucial dans l’amélioration de la qualité de l’air et la réduction des maladies liées à la pollution. Cette suppression, si elle est entérinée par le Parlement, marquera un tournant dans la politique environnementale française, remettant en question les mesures adoptées pour lutter contre la pollution urbaine.
Une issue favorable pour les automobilistes ?
Le 27 mars 2025, les députés français ont voté la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Ce revirement pourrait compromettre la politique environnementale actuelle. Cette décision soulève des débats sur l’équilibre entre santé publique et liberté de circulation. Les opposants aux ZFE saluent une mesure favorable aux automobilistes. La suppression des ZFE pourrait impacter les engagements écologiques de la France. Les collectivités locales devront adapter leurs politiques de mobilité en conséquence.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions sur les politiques environnementales. Les associations de santé publique expriment leur inquiétude face à cette suppression. Les débats parlementaires reflètent une division sur les priorités environnementales du pays. Les citoyens restent partagés quant aux bénéfices et inconvénients des ZFE. Cette mesure pourrait influencer les prochaines orientations en matière de transition écologique. Les experts appellent à une réflexion approfondie sur les alternatives aux ZFE.
Les impacts économiques de cette suppression restent à évaluer. Les municipalités devront repenser leurs stratégies pour améliorer la qualité de l’air. La suppression des ZFE relance le débat sur les moyens de lutter contre la pollution urbaine. Les acteurs économiques s’interrogent sur les conséquences pour les entreprises locales. Cette décision pourrait modifier la perception internationale des engagements écologiques français. Les prochaines étapes législatives seront déterminantes pour l’avenir des politiques environnementales en France.