
80% des Français sont attachés à leur voiture thermique
Le sujet de la transition écologique pour le monde du transport est un sujet épineux. Aussi, un récent sondage indique que 80% des Français sont attachés à leur modèle thermique.
Les Français sont 80% à préférer leur voiture thermique
Le marché automobile tente de démocratiser les alternatives moins polluantes pour pouvoir se déplacer. Qu’il s’agisse des transports en communs ou privés, plusieurs types de motorisations sont possibles. Si beaucoup de gouvernement européens poussent pour l’adoption du véhicule électrique, l’adoption en masse se fait attendre. Et pour preuve, un récent sondage indique en effet que les anciens modèles thermiques ont encore la cote. Pour de nombreux Français, la voiture reste bien plus qu’un simple moyen de transport. Elle évoque souvent un souvenir marquant.
Ainsi, 36 % d’entre eux considèrent cet achat comme l’accomplissement d’un rêve personnel. De plus, 21 % y voient un symbole fort : celui du passage à l’âge adulte. Par ailleurs, 8 % vont jusqu’à percevoir leur véhicule comme un membre à part entière de la famille. Et pour cause, la voiture est omniprésente dans les foyers : 52 % des Français possèdent au moins deux véhicules. Cela reflète un attachement profond, mais aussi une nécessité bien ancrée dans le quotidien. Cependant, cette relation a évolué. Aujourd’hui, 68 % des Français considèrent avant tout leur voiture comme un outil indispensable. Ils l’utilisent avec rigueur et l’entretiennent avec soin, malgré des contraintes croissantes. En effet, les coûts liés à l’entretien préoccupent 53 % des conducteurs.
Changer pour un véhicule électrique, est-ce si compliqué ?
On pourrait croire que le véhicule électrique serait majoritairement adopté dans une ère si technologique. Alors que les prix du carburant inquiètent 47 % d’entre eux, sans oublier les difficultés de stationnement (13 %). Malgré tout, la voiture reste incontournable. Plus de 80 % des Français roulent encore en thermique. Et 63 % déclarent s’en servir presque chaque jour, pour les loisirs (42 %), le travail (19 %) ou les courses (16 %).
Pourtant, une minorité commence à percevoir la voiture autrement. Ainsi, 7 % des Français la voient comme une charge, source de stress et de dépenses constantes. En somme, si la voiture conserve une forte valeur affective, elle s’impose surtout comme un pilier du quotidien. Mais avec les défis actuels, ce lien pourrait continuer à évoluer dans les années à venir.
Mais, les appels à une mobilité plus verte peinent à convaincre. Aujourd’hui, seuls 42 % des Français se disent prêts à changer leurs habitudes de transport. Cependant, cette volonté reste conditionnelle. Parmi eux, 27 % évoquent le besoin d’un meilleur accès aux transports en commun. De plus, 14 % envisageraient de passer à l’électrique si les prix du carburant continuaient de grimper. Quant à 13 %, ils attendent davantage de pistes cyclables ou de zones piétonnes pour réduire l’usage de leur voiture.
Comment accélérer la transition vers l’électrique ?
Les freins à l’achat d’un véhicule électrique sont toujours les mêmes : prix à l’achat, faible autonomie, lenteur de recharge. Pourtant, certains pourraient se laisser convaincre si on leur donnait un coup de pouce. Autre levier possible : les aides financières. Ainsi, 9 % des sondés aimeraient bénéficier de primes à la mobilité ou de subventions pour s’équiper différemment. Par ailleurs, 7 % seraient sensibles à des mesures contraignantes comme les zones à faibles émissions ou les restrictions de circulation. Malgré ces signaux, le passage à l’électrique reste encore marginal.
Seuls 6 % des Français projettent d’acheter un véhicule électrique dans les cinq prochaines années. En attendant, la voiture reste reine. 84 % déclarent qu’ils ne prévoient aucun changement dans leurs usages actuels. Seuls 7 % pensent recourir plus souvent à d’autres moyens de transport. Et à peine 3 % imaginent un avenir sans voiture. Enfin, preuve que l’écologie n’est pas la priorité : seuls 6 % des Français considèrent leur empreinte environnementale comme une réelle préoccupation. Les considérations économiques et pratiques restent largement dominantes.