Comparatif E-3008 vs E-5008 : lequel choisir ?

Vous disposez d’un budget d’au moins 40 000 euros ? Et vous hésitez entre les Peugeot 3008 et 5008 électriques ? On vous aide à faire le bon choix !

Style et dimensions

D’un point de vue esthétique, les deux modèles affichent un design moderne, fidèle à l’identité de la marque. La face avant avec, ce qui est maintenant devenu traditionnel chez Peugeot, les trois « griffes » à LED, dispose d’un regard plus acéré avec des phares affinés. La calandre, composée de multiples petites pièces, est « complexe ». On est à l’opposé du design de certaines voitures chinoises.

De profil, le 5008, plus long de 25 centimètres (4,79 contre 4,54 mètres) est aussi plus imposant. L’empattement, de 2,74 mètres pour le 3008, est plus court de 16 centimètres que celui du grand frère. Ce dernier a un forme plus classique de SUV alors que le petit frère tent plus vers un « coupé » sur la partie arrière du toit.

De dos, on retrouve un style inspiré de l’avant avec un bandeau qui s’affine en son centre et trois traits rouges de part et d’autre.

Performances : avantage 3008 – Motorisations : match nul

Peugeot renforce sa gamme de motorisations électriques. Aux versions 210 et 230 grande autonomie s’ajoute désormais la version Dual Motor (double moteur), qui intègre un moteur électrique supplémentaire à l’arrière. Résultat : une puissance totale de 325 chevaux (213 ch à l’avant et 112 ch à l’arrière), pour un couple de 509 Nm et une transmission intégrale.

Grâce à cette configuration, la 3008 passe de 0 à 100 km/h en 6 secondes, de 80 à 120 km/h en 3,8 secondes, et abat le kilomètre départ arrêté en 26,5 secondes. La vitesse maximale est limitée à 180 km/h, comme c’est le cas pour la majorité des véhicules électriques. Son poids élevé (plus de 2 260 kg) pénalise néanmoins les performances.

La 5008, dotée de la même puissance, réalise les mêmes exercices en 6,5 secondes, 4,0 secondes et 27,1 secondes, pour une vitesse maximale identique. Mais elle dépasse les 2 400 kg, ce qui impacte légèrement ses accélérations.

À titre de comparaison, une BMW M235i thermique de 326 chevaux (2013–2016), pesant environ 1 500 kg, réalisait : 0–100 km/h en 4,9 s, 80–120 km/h en 3,3 s, le kilomètre départ arrêté en 24,2 s, et pouvait atteindre 250 km/h.

Consommation : avantage 3008 – Recharge : match nul

Lors de notre essai, majoritairement effectué sur des routes allemandes, voici les consommations relevées :

3008 : conduite détendue, sur route aux allures légales → 23,3 kWh/100 km, soit environ 317 km d’autonomie avec la batterie de 73 kWh de 100 à 0%.

5008 : parcours court mais exigeant (montée sinueuse) → pic à 50 kWh/100 km, redescendu à 26 kWh sur le retour (descente + ville), soit environ 280 km d’autonomie de 100 à 0%.

Les temps de recharge, selon Peugeot, de 20 à 80 %, sont les mêmes pour les deux voitures :

Prise domestique 10A (2,3 kW AC) : 22h55
Prise Green’Up 14A (3,2 kW AC) : 16h10
Borne 7,4 kW AC : 6h45
Borne 22 kW AC : 4h30
Recharge rapide DC : 30 minutes

Vie à bord : avantage 5008 si besoin de 7 places

C’est ici que se trouve la principale différence entre les deux modèles. Le 5008 propose jusqu’à 7 places. Mais le 3008 est parfaitement adapté pour 5 adultes, avec un confort remarquable.

La différence se fait aussi au niveau des volumes de coffre :

3008 : de 544 à 1 619 litres
5008 : 294 litres en 7 places / 862 litres en 5 places / 2 178 litres en 2 places

Au volant : avantage 3008 (de peu)

Les routes allemandes, assez lisses, ne nous ont pas permis d’évaluer pleinement le confort des suspensions. En conduite dynamique, le véhicule affiche un comportement rassurant. Le roulis est perceptible, et le poids se fait sentir lors des changements d’appui, ce qui génère une certaine inertie. Les freins, sollicités en conduite dynamqiue, sont restés endurants. Mais il est préférable d’adopter une conduite fluide pour tirer le meilleur de ces SUV.

Il existe des modes de conduite :

Normal : moteur avant prioritaire (313 ch, 450 Nm), l’arrière s’active en cas de forte sollicitation.
4WD : répartition 50/50 pour une adhérence optimale.
Sport : répartition 60/40, réponse plus vive de la direction et de l’accélérateur.
Eco : moteur avant seul (213 ch, 343 Nm), activation arrière si besoin, réglages économiques pour la climatisation et l’accélérateur.

Nous avons privilégié les modes Normal et Sport. On regrette toutefois l’absence de suspension pilotée, qui serait bienvenue à ce niveau de gamme pour améliorer encore l’expérience en mode Sport.