Essai Nissan Pulsar : discrètement efficace.

Pour 2016, Nissan s’est assigné un objectif fort : réaliser 4% de part de marché en France. Avec 12 nouveautés dévoilées en 12 mois, l’ambition est légitime et repose, pour une partie, sur une nouvelle voiture, la Pulsar que nous avons eu l’occasion d’essayer en essence et diesel.

Discrète

Essai Nissan Pulsar 7La Nissan Pulsar ne révolutionne pas le monde du design. Avec une ligne plutôt sage, elle arrive sur un segment concurrentiel où la Peugeot 308 ou encore l’Alfa Romeo Giulietta affichent un look tranché. La calandre en V, le capot plongeant et la signature lumineuse sont les seuls signes distinctifs de cette nouvelle Nissan.

A l’intérieur, c’est pareil. Vous aurez le choix entre le noir et le noir. Un conseil : choisissez le noir. Certains matériaux ne sont pas d’une très bonne qualité et on regrette que sur ce point on ne retrouve pas le niveau d’un Qashqai. Par contre, à peine plus basse de 5 mm par rapport à ce cross over, la Pulsar est très logeable ! Une empattement de 2 700 mm lui offre un habitacle généreux et les passagers arrière ont un espace de 692 mm aux genoux. Le coffre affiche une contenance de 385 dm3, ce qui est inférieur à une 308 (420 dm3).

Technologies

Essai Nissan Pulsar 6La Pulsar  arrive sur le marché avec un certain nombre de technologies embarquées. Commençons par l’AVM-Vision 360 qui associe les images fournies par quatre caméras (calandre, hayon et deux rétroviseurs extérieurs) et qui les projette sur l’écran de 5,8 pouces (on l’aurait aimé plus grand…) afin de créer une vue aérienne à 360° qui représente tout le tour de la voiture et facilite, par exemple, le stationnement.

On poursuit avec le système de détection des objets en mouvement qui alerte le conducteur au cas où, par exemple, un enfant arriverait à l’arrière de la voiture et viendrait couper sa trajectoire en marche arrière. On conclura ce chapitre avec la surveillance des angles morts, l’alerte de franchissement de file (un peu trop intrusif…) et le freinage autonome d’urgence (se déclenche automatiquement s’il détecte l’imminence d’une collision inévitable.) Grâce à toutes ces aides, la Pulsar se démarque.

Essence ou diesel ?

La Pulsar disposera de trois motorisations turbocompressées dont deux carbureront au sans plomb. Le 1.2 litre DIG-T (que nous avons testé) développe 115 chevaux (disponible en boite automatique ou mécanique) alors que le 1.6 litre offre 190 chevaux. Le diesel 1.5 litre affiche 110 chevaux. Lequel nous conseillons-vous ? Tout dépend l’usage que vous en ferez et de votre budget.

Si on compare les données techniques de deux moteurs, on a : 115 ch à 4 500 tr/mn et 190 Nm à 2 000 tr/mn pour l’essence contre 110 ch à 4 000 tr/mn et 260 Nm entre 1750 et 2 500 tr/mn pour le diesel. Si vous faites un usage urbain de votre future Pulsar, optez pour le premier, plus nerveux et silencieux. Sur route, les deux se valent et il faudra rétrograder pour doubler. Sur autouroute, le diesel, plus souple, permettra de se relancer sans avoir à jouer du levier de vitesse…

Pour ce qui est du budget, l’écart de prix est, en moyenne, de 2 500 euros de plus pour le diesel. Il faudra faire beaucoup de kilomètres pour rentabiliser le surcoût en raison du faible écart de consommation (environ 2 litres/100 en moyenne) !

Conclusion

Discrète et moyennement finie, la Pulsar devra séduire par ses qualités intrinsèques issues de ses moteurs, de sa technologie embarquée et de on habitabilité. De plus, elle est, en moyenne et à équipements équivalents, 2 200 euros moins chère que le Qashqai.

A partir de 18 790 euros (Essence 115 ch – Finition visia)

On a aimé

La technologie embarquée

Le moteur essence

L’espace à bord

On a moins aimé

Certains détails de finition.

L’intérieur triste.