Test – F1 2010

Trois ans en F1, c’est une éternité… et trois ans sans se mettre sous le joystick un nouveau jeu de F1 aussi ! Après EA Sport, c’est Codemasters qui s’est lancé en grand pour nous proposer une nouvelle version de la saga « F1 ». Avec succès. Même si de petits détails amusent ou agacent. Serions-nous trop exigeant ?

La config

Mon PC n’est pas tout jeune… Deux ans environs… Il dispose d’un processeur Intel Core Duo cadencé à 2.33 GHZ, 2045 Mo de mémoire, d’une carte vidéo ATI Radeon 2600 XT.

Prise en mains

Lors de ma première partie, je n’ai pas fait l’effort de m’inscrire à Games for Windows live. Trop long, trop compliqué et pas de temps à perdre car l’envie d’en découdre était trop pressante ! Kolossale erreur aurait dit Michael Schumacher… Auteur d’un beau grand prix de Bahrein sur une modeste Lotus, quel ne fut pas ma très désagréable surprise lorsque j’ai voulu sauvegarder ma partie. Le mode sauvegarde n’étais pas enclenché car il est nécessaire de donner tout plein d’infos à Bill et d’être membre de Windows live pour cela… Et si je n’ai pas envie ??? Bref, passons.

L’accueil du jeu, dans le paddock est une bonne idée et nous change des traditionnels menus déroulants. A gauche, le motor-home avec notre agent (mignonne mais sans plus…) où se déroule le mode carrière, au centre, la partie course rapide, interview avec Christophe Malbranque (qui pose de drôles de questions, voir plus loin) et jeu en ligne et à droite le panneau de configuration.

Première partie au clavier… Ce n’est pas injouable, mais il faut bien anticiper le braquage pour aller chercher le point de corde et mettre les options anti patinage et ABS en route sous peine de passer son temps à repartir de là où l’on vient à la remise des gazzzzzz qui fonctionne en mode on/off…

Avec un volant, tout change ! On découvre un jeu totalement différent : progressivité du volant, des gaz et des freins, passage de rapports confortable… On peut alors réduire des aides et commencer à progresser. Car il n’y a pas de secrets ! Il faut tourner, tourner et encore tourner pour trouver les bons repères de freinage, angle de braqauges, moment de ré accélérer… On commence à se prendre au jeu !

Certes on n’est pas dans une simulation pure et dure, mais le compromis avec un jeu d’arcade est très bon ! Alors, on y retourne… On fait la séance d’essais libres, la qualification et la course…

En piste

Bonne idée que le replay ! Cela permet, en cas d’erreur, de recommencer non pas toute la course mais l’action qui a conduit à l’accrochage ou à la sortie de piste. On peut en programmer plusieurs dans une même course.

Les réglages influent sur la performance de façon importante : comportement et temps au tour évoluent en fonction de votre façon de piloter et de votre souhait d’avoir une voiture sur ou sous vireuse.

La tactique… tac tic…

Je me rappelle un grand prix ou le team m’a fait partir en pneus tendres et voulait que je les change au bout de quelques tours alors que les chronos étaient stables et relativement rapides. J’ai refusé alors que les adversaires rentraient au stand… A quelques tours de la fin, un arrêt rapide pour chausser des pneus durs m’a permis de finir dans les points avec la Lotus en mode carrière ! Il ne faut pas toujours faire confiance à votre ingénieur de piste ! Je me demande si le mien n’est pas payé par HRT !

En ce qui concerne les arrêts, un détail énerve : l’homme à la sucette ne vous laisse partir que quand il n’y a vraiment personne dans la voie des stands. Hors parfois on pourrait sortir de façon un peu « juste » ou virile sans provoquer d’accident et gagner des places. Et bien non, on regarde passer les adversaires ! ggggggrrrrrrrrrrrr. Lui aussi bosse pour HRT ???

Côté bruit des moteurs, je n’ai pas été emballé…

Bon ben logiquement ça passait…

Sur la piste, les bagarres sont toujours correctes. Pas d’agressions inutiles mais de belles résistances qui donnent de jolies actions. Et parfois c’est vous qui devrez céder. Dans ce cas, il vous faut mieux préparer votre attaque lors du tour suivant. Par contre, vous êtes très facilement rendu responsable d’un accrochage, aussi petit soit-il, et pourrez parfois recevoir un drive through. Et si vous mettez deux roues en dehors de la piste, vous risquez aussi facilement une pénalité. C’est parfois trop strict et on voit souvent des pilotes de F1 (les vrais !) se permettre les mêmes choses sans recevoir la moindre pénalité. Je me suis amusé à passer la chicane du port à Monaco, sans freiner, directement, à fond. Viré. Drapeau noir, on rentre  à la maison. Hé ho si on ne plus rigoler !!

Je suis… Ingénieur informaticien, j’aime les ordinateurrrrrrrss…

Votre ingénieur de piste, durant la course, vous donne des précisions, mais pas assez à mon goût… Sur ce point, le jeu peut progresser. En effet, savoir que Hamilton est en tête quand vous êtes au volant de votre Lotus et que vous vous bagarrez pour la 17ème place ou que Alonso va ravitailler, ça fait plaisir pour ces pilotes, mais vous n’en avez un peu rien à faire… Par contre, on aimerait savoir si le pilote devant vous va rentrer au stand ou si l’écart avec lui est stable etc. Et quand vous sortez assez fortement de la piste pour finir dans un bac à graviers, vous êtes informé que vous avez du gravier sur les pneus. Ah bon ? Je n’avais pas vu ! Merci de me le dire !

Pouvez répéter la question ?

Autre point sur lequel le jeu pêche un peu, les questions de Christophe Malbranque qui après une course terminée à une modeste 15ème place sur une Lotus vous demande si le « titre de champion du monde est jouable » Les réponses sont à choisir parmi trois propositions, mais on aimerait pouvoir dire : « Oui, bien sûr, si tous les autres pilotes abandonnent à chaque course, bon ben a fortiori et de facto je crois que c’est possible aussi bien d’un point de vue tactique que technique… »

Conclusion

En dehors de ces quelques points un peu perfectible, ce jeu est très agréable et vous permettra de passer de longues heures à piloter votre F1, en mode carrière ou on line (attention aux petits comiques qui confondent F1 et stock car !). Bon j’y retourne !!!!

J’AIME :

Les sensations de pilotage avec le volant

L’intelligence et la combativité des autres pilotes

Le graphisme

J’AIME PAS

Le bruit des moteurs

Mon ingénieur de piste (va falloir qu’on se parle lui et moi !)

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