Circuit Paul Ricard : d’un Grand Prix de France à l’autre…

Le Circuit Paul Ricard est passé sans transition, au cours de la nuit de dimanche à lundi, mais avec moult mouvements de camions et un nombre conséquent de spécialistes de l’aménagement du « Grand F1 Circus », du 3e Grand Prix de France Historique au 61e Grand Prix de France F1. Lequel comptera deux compétitions complémentaires, la Renault Clio Cup ainsi que la F3, et de spectaculaires animations avec des voitures emblématiques de l’histoire du cinéma, des démonstrations d’un prototype hydrogène et de voltige aérienne, des parades Grand Prix Historique, et enfin des shows de la Patrouille de France. En attendant, nous vous laissons vous délecter du diaporama réalisé par l’équipage Raymond Papanti – Jean-Marie Farina.

3e Grand Prix Historique : plus de 300 voitures en compétition

Pour Laurent Vallery-Masson, Directeur de HVM Racing : « Promesse a été tenue ! Nous avons célébré l’histoire de la Formule 1 ce week-end au Castellet avec le soutien du GIP GP de France.
« Nous avions plus de 300 autos en course et le spectacle était au rendez-vous. Tout comme le public, puisque nous avons atteint la jauge maxi de spectateurs qui nous était imposée. Le binôme que nous formons avec le GIP du GP de France va se poursuivre le week-end prochain ; cette fois ce sera à notre tour d’apporter notre soutien à l’évènement avec une parade d’anciennes monoplaces de Grand Prix. On peut désormais parler « des » Grands Prix de France ! »

Eric Boullier : « Une certaine nostalgie »

Et Eric Boullier, Directeur Général du GIP Grand Prix de France Le Castellet, de confirmer la réussite de la première étape de ce partenariat : « C’est un super week-end et un grand plaisir de voir le public de retour ici !
« Nos spectateurs ont souvent une certaine nostalgie des Grand Prix du passé, c’est donc parfait d’avoir pu adosser ce Grand Prix historique au Grand Prix F1, d’autant que cela se prolongera par une parade le week-end prochain. On peut aussi remercier la FOM de nous avoir permis de maintenir cet évènement le week-end précédent le Grand Prix F1. »

Stéphane Clair : « Une expérience très importante »

Stéphane Clair, Directeur Général Circuit Paul Ricard s’est réjoui de l’ambiance du week-end : « Nous sommes évidemment ravis d’avoir reçu des spectateurs (ndlr : la jauge était à 5000 spectateurs/jour, elle sera à 15000 le week-end prochain). Cela fait si longtemps, c’est un bonheur de partager un si bel événement avec des passionnés !
« C’était également une première pour beaucoup de personnes d’utiliser le pass sanitaire : il a fallu déployer des moyens importants pour contrôler, conseiller et tester ceux qui n’avaient pas réussi à afficher leur pass sur l’application TousAntiCovid.
« Cette expérience est très importante pour les prochains événements, et chacun a encore quelques jours pour préparer sa prochaine venue. »

Toutes les finales : Masters Historic F1

Pour toutes et tous, ce fut un plaisir de retrouver en course les F1 des années 70/80 majoritairement propulsées par le fameux V8 Ford Cosworth ! Sous un soleil de plomb, le départ était donné avec une grille inversée par rapport au classement de la course de samedi. Laurent Fort donnait le rythme avec son Ensign avant que les hommes forts du premier round ne reprennent la main. Nick Padmore était de ceux-là à bord de sa Lotus 77 JPS ex-Gunnar Nilsson de 1976. L’Anglais semblait en mesure de résister mais il finit par céder face aux attaques de l’Irlandais Mike Cantillon (Williams ex-Rosberg de 1982.
Le podium : 1.Cantillon (Williams FW07C), 2.Constable (Tyrrell 011), 3.Padmore (Lotus 77).

GPCA F1 : la razzia Cooper – Lotus

A l’invitation de l’HGPCA, ce sont les précédentes générations de voitures de Grand Prix qui sont ici à l’honneur, notamment les F1 du début des sixties. La Cooper T79 de Michael Gans en est une parfaite illustration. Dominateur, le Luxembourgeois s’impose dans la course 2 en reléguant le vainqueur du samedi, le Britannique Will Nuthall (Cooper T53), à une trentaine de secondes. Andrew Beaumont, pilote émérite du team Lotus Classic, hisse sa Lotus 18 de 1961 au troisième rang. Quant aux Maserati 250F de Guillermo Fierro et Steve Hart, elles s’adjugent les deux premières places des F1 à moteur avant.
Le podium : 1.Gans (Cooper T79), 2.Nuthall (Cooper T53), 3.Beaumont (Lotus 18).

Maxx Formula : un podium Panoz – Williams – Lola

Pour ce plateau ultra, le circuit Paul Ricard résonne au son des V8, V10 ou V12 de Formule 1 des années 2000 et autres GP2, Indy Car ou Superleague Formula. Vainqueur samedi, Christopher Brenier y place à nouveau sa Panoz à moteur V12 4,2 litres au sommet de la hiérarchie, mais en étant cette fois sérieusement menacé par Didier Sirgue et sa Williams F1 de 2011. Malgré ses efforts, ce dernier ne peut finalement empêcher Christopher Brenier de renouveler son succès de la veille. Derrière eux, le Monégasque Nicolas Matile sauve un nouveau podium de justesse au volant de sa Lola de l’ancienne série Auto GP.
Le podium : 1.C.Brenier (Panoz DP09B), 2.Sirgue (Williams FW33), 3.Matile (Lola Auto GP).

Etaient également au programme, les Masters Endurance Legends, les Masters Historic Sport Cars, les Historic F2, le Trophée F3 et Formule Renault Classic, le Lurani Trophy Formula Junior, la Formule Ford 1600 et le Trophée Lotus.

Charles-Bernard ADREANI
Photos : Raymond PAPANTI et Jean-Marie FARINA

Historic slideshow by Raymond PAPANTI & Jean-Marie FARINA

A lire également…