Jeux Vidéo : Test de Ferrari Racing Legends

Ferrari Racing Legends est à première vue plutôt alléchant. Pour rendre hommage à la firme de Maranello, ce jeu propose de piloter une cinquantaine de Ferrari produites depuis les années 40 jusqu’à maintenant. Le problème, c’est que ce jeu a été fait par les développeurs de Need for Speed Shift et Shift 2. Deux jeux que nous n’avions pas particulièrement apprécié à l’époque à cause d’une jouabilité plus qu’approximative. Et bien avec Ferrari Racing Legends, c’est rebelotte !

« Je crois que ma Ferrari a un problème… »

Quel dommage ! Voici la première reflexion qui nous est venue à l’esprit après avoir testé en long, en large et surtout en travers ce Ferrari Racing Legends sur PlayStation 3. Toutes les bases d’un bon jeu de bagnoles sont pourtant là mais, le pilier principal est totalement fissuré… Car sans une jouabilité précise, à quoi bon se décarcasser ? Commençons par signaler que nous avons effectué ce test avec manette officielle classique et non avec un volant. C’est à dire avec le matériel qu’utilisent la très grande majorité des « gamers ». Et on a eu beau tenter de régler dans tous les sens les paramètres de jouabilité dans les options, on est toujours retombé sur le même résultat : la conduite est totalement imprécise peu importe le modèle que vous choisissez dans ce garage bien fourni. Voilà qui ne fait vraiment pas honneur à Ferrari. Et le plus marrant – ou triste -, c’est qu’on a même l’impression que les concurrents gérés par l’ordinateur ont exactement les mêmes problèmes de direction vu leurs trajectoires plutôt singulières y compris en ligne droite…

50 Ferrari, 16 circuits

Mis à part ce problème qui a toutes les chances de vous faire regretter votre achat, notons quand même que Ferrari Racing Legends a des qualités qui font encore plus regretter cette jouabilité fantaisiste. Niveau graphismes, c’est plutôt correct. Les tracés sont bien reproduits – y compris les anciens circuits – et les voitures également. On a même droit à des vues intérieures pour chaque modèle qui permettent de découvrir ce que pouvait être en gros le poste de pilotage d’une Dino 246 Gts ou d’une Testarossa. Justement, niveau garage, la diversité est un point fort du jeu puisqu’il abrite une cinquantaine de Ferrari de tous les âges.

Le mode campagne permet de découvrir toutes ces voitures par étapes. Ou plutôt selon des périodes. La première couvre les années 1947 à 1973, la deuxième de 1974 à 1990 et la dernière de 1990 à 2011. Ne cherchez donc pas la toute nouvelle F12, elle n’y est pas… Ce mode campagne se compose d’épreuves assez variées qui imposent de terminer sur le podium, de réaliser un bon chrono, de ne pas perdre trop de temps sur son coéquipier ou encore de remonter une dizaine de places en 3 tours. C’est répétitif mais on a envie de poursuivre afin de découvrir de nouveaux circuits et surtout, de tester de nouvelles Ferrari. Dommage que cette maudite jouabilité énerve au point d’éteindre la console de rage après une sortie en pleine ligne droite…

Note finale : 9/20

Disponible sur PS3, Xbox 360 et PC

JMS