
Premier contact avec la DS N°8 à Monaco
Plus d’un mois avant les essais presse officiels, nous avons pris place à bord de la DS N°8, le nouveau vaisseau amiral de DS Automobiles dans un cadre pour le moins… princier, sur le circuit de Monaco.
Alors que les premiers essais réservés à la presse ne sont programmés qu’à partir du 10 juin prochain, DS Automobiles a profité du double E-Prix de Monaco pour offrir à quelques personnes un avant-goût de son nouveau SUV coupé 100 % électrique, la DS N°8.



Un exemplaire du nouveau porte-drapeau de DS avait été discrètement amené sur le Rocher à l’occasion de ce week-end de Formula E, où deux courses se sont disputées les 3 et 4 mai. C’est ainsi qu’entre les deux séances d’essais libres et les qualifications, la marque nous a offert une exclusivité : un tour complet du circuit monégasque à bord de la DS N°8, dans sa version FWD Long Range (traction avant et batterie de 98 kWh). Celle-là même qui revendique 750 km d’autonomie et un Paris-Lyon par l’autoroute sans recharger.
3,337 km d’électro-raffinement
Le cadre est symbolique. À bord d’un modèle appelé à incarner le haut de gamme électrique à la française, nous bouclons les 3,337 km du circuit de Monaco avec un chauffeur d’exception au volant : Oliver Turvey, ancien pilote de Formule 1 et de Formule E, aujourd’hui pilote de réserve pour DS Penske. En cas de forfait de Jean-Éric Vergne ou Maximilian Günther, c’est lui qui prendrait le départ.
Pas d’attaque en mode course ce jour-là, mais plutôt une découverte en douceur du nouveau modèle — et notamment de son confort, de son ambiance à bord et de sa qualité perçue.
Confort princier et silence de cathédrale
Premier constat : l’insonorisation est bluffante. À la fermeture des portes, le tumulte du paddock disparaît. Dès le démarrage, le silence est total et la progressivité de la mise en mouvement est caractéristique. Sur le bitume parfaitement lisse du circuit urbain, la DS N°8 filtre les rares aspérités avec un naturel saisissant. Les bruits de roulement sont à peine perceptibles, et aucune vibration ne vient perturber l’ambiance intérieure feutrée.

Côté moteur, cette version FWD Long Range développe 245 ch — une puissance suffisante pour offrir des accélérations franches malgré le poids conséquent de la batterie. Sur la ligne droite des stands, le démarrage immédiat rappelle qu’en électrique, la réponse est instantanée.
Turvey : « Cool à conduire et très naturelle au freinage »
À mesure que les virages s’enchaînent (Monaco en compte 19), Oliver Turvey partage ses premières impressions :
« C’est une voiture très agréable à conduire. Elle offre la bonne dose de puissance, mais surtout j’ai été surpris par la sensation de freinage. On a un ressenti très naturel malgré la régénération, ce qui est rare sur une électrique. »


Pour le reste, les essais dynamiques grandeur nature devront attendre juin. Mais ce court roulage aura suffi à révéler un confort de haut niveau, des matériaux soignés, et une sérénité de conduite qui pourraient bien devenir les arguments phares de ce nouveau véhicule qui veut représenter le haut de gamme à la française.