Citroën C4 Restylée : premier essai
Arrivée à mi-carrière, la Citroën C4 restylée modernise son apparence sans bouleverser son identité. Les modifications se concentrent principalement sur les boucliers avant et arrière, insufflant une touche de fraîcheur à son design. Ses dimensions et son positionnement dans la catégorie des modèles compacts restent inchangés.
Didier LAURENT
Malgré l’érosion du marché des berlines compactes face à la montée en puissance des SUV, la C4 restylée va demeurer une pièce maîtresse de Citroën. La phase 1 se classe d’ailleurs en deuxième position des ventes de son segment en Europe, derrière la Volkswagen Golf. En France, elle conserve une place solide dans une catégorie devenue plus restreinte mais qui attire encore une clientèle fidèle.
Le confort avant tout : le meilleur atout de la Citroën C4 restylée
Fidèle à la philosophie de la marque, le confort reste la qualité première de cette C4 restylée. Les sièges Advanced Comfort, déjà appréciés sur la première phase, bénéficient d’évolutions notables . Ils conservent un moelleux toujours agréable pour les longs trajets, désormais accompagné d’un meilleur maintien latéral.
Le poste de conduite a également été modernisé. Le combiné d’instruments est désormais occupé par un écran de 7 pouces, tirant un trait définitif sur le traditionnel compteur à aiguilles. Ce choix suit la tendance actuelle de l’industrie automobile, où les écrans deviennent omniprésents. Au centre de la planche de bord, une dalle rectangulaire tactile de 10 pouces offre une meilleure définition et une connectivité bien pensée.
Une expérience de conduite tournée vers la douceur
Sur la route, la Citroën C4 restylée reste fidèle à sa promesse de confort. Les suspensions à butées hydrauliques, associées à la sellerie matelassée, donnent un feutré inégalé : un véritable tapis roulant ! Si cette configuration brille en conduite paisible, elle montre ses limites en conduite plus dynamique . La prise de roulis est assez bien maitrisée, mais le manque de réactivité et de dynamisme se fait sentir, tout comme la paresse du train avant quand le rythme s’accélère. Malgré tout, le bon allant de la motorisation hybride de 136 chevaux permet de donner du rythme.
Cette technologie associe un bloc thermique 1.2 à un moteur électrique pour un fonctionnement globalement fluide, notamment en ville où la boîte de vitesse fait le boulot de manière très fluide et sans rechigner. Citroën affirme que l’électrique prend souvent le dessus à petite vitesse mais ce n’est pas toujours le cas, à moins d’être très doux avec la pédale d’accélérateur. Nous avions déjà constaté cette réalité au volant de la Peugeot 308 équipée de la même motorisation. Cependant, la consommation est remarquablement basse pour un moteur essence, grâce au soutien de l’électrification dans les phases de démarrage et les accélérations. Autre atout : la régénération de la batterie. Lors des décélérations, le frein moteur augmenté permet de limiter les freinages brusques, offrant une conduite plus coulée, avec davantage d’anticipation.
