12 Heures de Sebring : 10 pilotes français au départ

La seconde manche du championnat d’endurance nord-américain IMSA aura lieu ce week-end dans le centre de la Floride. Les 12 Heures de Sebring se dérouleront avec des restrictions sanitaires, mais accueilleront du public.

Après les 24 Heures de Daytona, en janvier, le calendrier de l’IMSA poursuit sa route. Ce n’est pas le cas d’autres séries qui ont bouleversé leur calendrier, voire annulé des épreuves. Toutefois, ce samedi on trouvera bien 36 voitures réparties en 5 catégories sur la ligne de départ. 108 pilotes (3 par voiture) parmi lesquels 10 français, dont 5 dans la catégorie reine, le DPi. Trois d’entre eux rouleront ensemble : Sébastien Bourdais, Tristan Vautier et Loïc Duval se partageront le volant de la Cadillac de l’écurie Mustang Sampling. Ces derniers n’ont pas eu de chance à Daytona, victimes d’un accrochage avec une Porsche d’une autre catégorie. Mais ils figurent parmi les favoris des 12 Heures de Sebring, sur un tracé qu’ils connaissent parfaitement.

Dans une autre Cadillac on retrouve Simon Pagenaud, grand expert des courses américaines, au côté de Kamui Kobayashi et de Jimmie Johnson. Olivier Pla, ancien pilote officiel Ford en FIA-WEC, pilotera quant à lui une Acura avec Dane Dameron et l’ancien pilote de F1 Juan Pablo Montoya.

5 catégories pour les 12 Heures de Sebring

En LMP2, Gabriel Aubry et Tim Buret feront équipe avec le canadien John Farado, sur une Oreca LMP2 07 du team Tower Motorsport. Yann Clairay officiera dans la nouvelle catégorie LMP3, sur une ligier JS P320 de l’écurie Sean Creech Motorsport. Il partagera sa voiture avec Joao Barbosa et Lance Wisley.

En GTLM (GT Le Mans), on retrouve Mathieu Jaminet à bord d’une Porsche 911 RSR du team WeatherTech Racing. Ses coéquipiers seront Cooper MacNeil et Matt Campbell. 

Une dernière voiture « française », une Lamborghini Hurracan GT3 (GRT Grasser Racing Team) de la catégorie GT Daytona, sera alors confiée à Franck Perrera. Il fera équipe avec le pilote russe Misha Goikhberg, et l’allemand Tim Zimmermann.

Stéphane Sarrazin ne fait pas partie des pilotes présents cette saison à Sebring, mais il y était en 2019 et, comme beaucoup d’autres, a son « étoile » sur le sol du paddock.

Des spectateurs attendus aux 12 Heures de Sebring

En Floride, les règles Covid ont à peu près les mêmes qu’en France. Mais les organisateurs de courses automobiles ont eu l’autorisation d’ouvrir les portes du circuit aux spectateurs et aux campeurs. Il faut néanmoins porter un masque et tenir une distance de 6 pieds (1,80 m) entre chaque personne. En France ou en Europe, on aurait plutôt tendance à repousser, annuler ou faire les courses à huit clos…

Mais c’est aussi en choisissant des règles proches de celles de la Formule 1 que l’IMSA est parvenu à inventer un système qui marche. Depuis la fin de la saison dernière, les organisateurs se sont inspirés des mesures prises par leurs partenaires. Ainsi, il y aura deux bulles : une pour le paddock, et une autre pour les spectateurs. Cela met un coup de canif dans le « contrat » du sport automobile US, car les spectateurs n’auront pas accès au paddock ou à la ligne de départ.

Mais ils pourront se consoler dans les grandes structures qui leur sont dédiées. Des animations sont prévues par les clubs Porsche et Corvette, qui vont recevoir des centaines de personnes dans leur « hospitality ». Michelin aussi, en tant que partenaire principal mais aussi fournisseur de 100 % des voitures engagées. Il faut dire que ce week-end plus de 100 voitures de course rouleront en Michelin ! Ainsi, le manufacturier français pourra inviter ses clients et prospects au bord de la piste. C’est important car les 12 Heures de Sebring représente une course très populaire.

Pour suivre ou découvrir le plus français des championnats automobiles américains, rendez-vous samedi 20 mars à 17h10, en direct sur « automoto la chaîne ».