Essai BMW i5 M60 : 601 chevaux électrisants

Elle accélère fort

La BMW i5  est équipée de la technologie BMW eDrive de 5ème génération et dispose d’une puissance de 601 ch (442 kW).  Deux moteurs (un seul sur la eDrive40e) sont intégrés aux essieux avant et arrière ce qui permet de disposer d’une transmission intégrale électrique. Le couple peut atteindre 820 Nm lorsque la fonction M Sport Boost ou la fonction M Launch Control est activée. Cela permet à la BMW i5 M60 d’accélérer de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes et d’atteindre une vitesse maximale de 230 km/h, limitée électroniquement. Tout cela malgré un poids de presque 2 400 kilos. Ce qui est d’ailleurs surprenant, c’est que sur des petites routes, ce dernier ne se fait pas trop ressentir.

Le launch control est « amusant ». Quand on l’enclenche, la voiture se met à vibrer et gronder. Elle donne l’impression que quelque chose la retient… et « boum », d’un coup, elle part comme une balle de tennis au moment d’un service. On a alors enfin une forme de sensations que l’on pensait ne jamais connaître dans une voiture électrique. Bien sûr, on est loin d’un six cylindres mais reconnaissons qu’il y a un effort de fait. 

Autonomie BMW i5

C’est ici que l’on arrive à la problématique de ce type de voiture. En l’état actuel de la technologie, on se retrouve au volant d’un véhicule qui offre, selon BMW, entre 455 et 482 kilomètres d’autonomie avec une batterie, haute tension, peu encombrante et logée dans le soubassement, d’une capacité nette de 81,2 kWh. L’i5 dispose de la fonction MAX RANGE, permettant d’augmenter l’autonomie jusqu’à 25 % grâce à une limitation de la puissance et de la vitesse, mais aussi en désactivant les fonctions de confort.

Lors de notre essai, sur voie rapide et autoroute, nous avons consommé, en moyenne, 20,6 kWh/100 kilomètres. De fait, on dispose d’une autonomie de 394 kilomètres grâce à la batterie de 81,2 kW. Si vous avez le pied droit un peu lourd, vous pourrez espérer parcourir 300 à 320 kilomètres avant de rechercher une borne. Voire nettement moins si vos semelles sont en plomb… Ce qui, pour une berline destinée à de longs trajets, nécessite une bonne planification des recharges. Les 482 kilomètres annoncés sont certainement possibles en ville. Mais vous y conduirez une voiture de grande taille ce qui est parfois antinomique avec ce pour quoi elle se destine. 

Recharge BMW i5 : sans carte !

Une fois connectée à une prise, la BMW i5 accepte une charge en courant alternatif jusqu’à 11 kW de série et 22 kW en option. En courant continu, vous pourrez monter à 205 kW. Le niveau de charge de la batterie de la BMW i5 peut passer de 10 à 80 % en 30 minutes environ dans le meilleur des cas. Pour patienter, vous pourrez, grâce au système d’exploitation BMW OS 8.5, regarder des vidéos sur l’écran de contrôle ou transformer votre smartphone en manette de jeux pour jouer au AirConsole !

Que ce soit avec la i5 eDrive40 ou la M60, vous disposez de la fonction Plug & Charge qui permet au véhicule de s’authentifier automatiquement aux bornes de recharge publiques compatibles sans avoir à utiliser une application ou une carte si vous avez souscrit à l’option multi-contrats (jusqu’à cinq contrats) compatibles avec la fonction Plug & Charge, provenant de fournisseurs différents.

Conclusion essai BMW i5 M60

BMW poursuit l’électrification de sa gamme. Avec la BMW i5 M60, elle offre une berline avec des performances dignes d’une ancienne M5, mais avec 4 roues motrices. Le niveau de finition surprend un peu sur quelques détails. L’autonomie reste toujours, à ce stade de la technologie, un point important à prendre en considération quand on achète une voiture destinée à de longs trajets.

Texte : P HORTAIL
Photos : DR

GALERIE PHOTOS BMW i5

Pages : 1 2