
BMW, Mercedes et Stellantis visent les 1000 km d’autonomie
BMW, Nissan et d’autres constructeurs veulent dépasser 1 000 km d’autonomie pour leurs véhicules électriques. Pour arriver à briser ce cap symbolique, une nouvelle technologie est ainsi envisagée. Les batteries à électrolyte solide promettent de révolutionner l’industrie des VE.
Texte : Gaël Angleviel / Images : BMW Group
Bientôt la barre franchie des 1 000 km d’autonomie électrique ?
Depuis des années, les experts affirment qu’ils rendront obsolètes les chimies actuelles des batteries comme LFP et NMC. Cependant, nous attendons encore cette percée annoncée, mais en coulisses, les avancées technologies sont réelles. En effet, BMW, Mercedes-Benz ou encore Stellantis continuent de consacrer des ressources à la technologie à semi-conducteurs. Et l’objectif affiché est d’avoir des véhicules électriques capable de parcourir 1 000 km en une seule charge.
Récemment, BMW a testé à Munich un prototype i7 avec de grosses cellules solides de Solid Power. Ces cellules utilisent des électrolytes à base de sulfure et équiperont les futurs modèles Neue Klasse. Cependant, la production de masse commencera seulement dans les années 2030. De plus, Mercedes travaille aussi sur ses propres VE à batteries solides. En février, elle a commencé les tests réels d’un EQS modifié. Elle utilise une batterie de Factorial Energy, partenaire de Mercedes depuis plusieurs années. Selon Auto News, cette batterie offre 25 % d’énergie en plus, tout en étant plus légère et compacte. Ainsi, cela influencera aussi le design des futurs modèles Mercedes, d’après Uwe Keller.
Les nouvelles technologies de batterie pour influencer le design ?
« Ces avantages prolongent l’autonomie et modifient l’architecture des véhicules, » précise-t-il. Il ajoute que les cellules solides chauffent également beaucoup moins. De son côté, Stellantis avance aussi vers les batteries solides. Comme Mercedes, Stellantis collabore avec Factorial Energy et débutera des tests en 2026. Anne Laliron déclare : « Le solide est l’étoile polaire de la chimie des batteries. » Elle précise : « Il permet plus d’autonomie ou moins de matériaux, réduisant coûts et empreinte carbone. »
Cependant, il reste incertain quand Stellantis proposera cette technologie sur route. En revanche, Toyota et Nissan visent bientôt la commercialisation. Toyota prévoit la production en 2027. Nissan espère lancer une batterie solide en 2028. Pourtant, vu les turbulences internes, Nissan pourrait retarder cette date.