Essai Abarth 500e : direction les beaux quartiers…

Un réel gain en tenue de route

Le poids de l’Abarth évolue sensiblement. En version berline, la balance affiche 1410 kilos pour la berline et 1435 pour le cabriolet. L’ancienne version thermique dépassait tout juste les 1 100 kilos. Mais au volant, on ne ressent pas trop cet embonpoint et la répartition du poids est meilleure avec 57% sur l’avant. 

Les batteries, positionnées le plus près du sol, assurent une stabilité qui faisait défaut à l’ancienne. Lors du test sur circuit, les passages de chicanes, matérialisées par des plots, sont un jeu d’enfant. On arrive sur les freins, on les relâche juste au moment du premier coup de volant à gauche, on enchaine immédiatement avec celui à droite et l’Abarth électrique avale l’exercice avec une facilité déconcertante.

Abarth annonce que, sur le circuit d’essais de Balocco, la nouvelle venue tourne une seconde plus vite que l’ancienne dans sa version 165 chevaux. Reste à savoir sur quel tracé est obtenue cette performance… Sans doute la version sans longues lignes droites.

Nous avons consommé 16,2 kWh en roulant très sagement sur route ouverte, ce qui permet d’espérer parcourir environ 250 kilomètres. Mais en conduite sportive sur piste, si vous faites 120 kilomètres, ce sera bien… Grâce à la recharge rapide de 85 kW, il suffit ainsi de moins de 5 minutes pour récupérer environ 40 km et il faudra 35 minutes pour arriver à 80 %. A condition de disposer d’un chargeur capable de délivrer en continu une telle puissance.

LOA bien placée pour l’Abarth électrique

Au chapitre budget, l’Abarth 500e affiche un prix de départ de 36 900 euros pour la version de base de la berline et 42 300 euros pour le cabriolet, sans aucun malus. La pack sound, avec le haut parleur extérieur qui imite un bruit de moteur, coute 1 500 euros. Le câble de recharge mode 2 est facturé 300 euros. Une Abarth 595 1.4 T-JET 180, à moteur essence,  nécessite un investissement 32 000 euros hors malus de 3 552 euros pour 162 grammes de CO2. Elle est en promotion à 30 000 euros si vous la commandez en ligne sur le site Abarth. 

C’est du coté des loyer que la marque fait un gros effort. Ils débutent à 239 euros (bonus de 5 000 euros déduit) pour 3 ans et 30 000 km, avec un apport de 3 000 euros pour la version de base de la berline, 269 euros pour la finition pack et 299 pour la Turismo. Pour arriver à ce résultat, le constructeur mise sur des valeurs résiduelles au bout de 36 mois très élevées. Du coup, l’offre est nettement mieux placée par rapport à la 595 qui débute à 379 euros/mois sur 37 mois et avec un apport de 3000 euros.

Conclusion essai Abarth 500e

La nouvelle Abarth n’égale pas les performances et les sensations de l’ancienne. Une page se tourne. On la verra beaucoup moins sur les circuits ou les petites routes de montagne que dans les villes. L’Abarth 695 est toujours au catalogue et le restera jusqu’à une date qui n’a pas encore été arrêtée… Profitez-en !

Texte et photos : P HORTAIL

GALERIE PHOTOS ABARTH 500e

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