Essai BMW M4 CSL : pour finir en beauté ?

Sauf avancée technologique majeure, grâce aux carburants de synthèse, la M4 CSL est probablement la dernière d’une lignée de moteur thermiques qui nous ont donné envie de nous relever la nuit pour aller faire un tour de voiture. D’ailleurs, j’aurais du le faire pendant ces trois jours d’essai !

Seulement 29 modèles en France

En dehors des achats hors de nos frontières, ce sont 29 exemplaires de la M4 CSL (sur les 1000 produites) qui ont officiellement été vendus en France par les concessionnaires. Ces derniers n’ont pas eu grand chose à faire puisque les acheteurs étaient bien plus nombreux que les voitures disponibles… Si vous voulez en acheter une, ce que nous ne pouvons que vous conseiller de faire, il vous reste le marché de l’occasion. Affichée neuve à 178 000 euros TTC hors malus de 50 000 euros, on en trouve en annonce pour au moins 209 000 (hors malus aussi…). C’est donc un petit bénéfice que tentent de faire certains revendeurs. C’est la loi du marché.

Le look interpelle

En son temps, la M3 CSL, premier modèle de la marque avec un toit en carbone, avait marqué les esprits par son look spécifique : prise d’air unique à l’avant, flaps en carbone sur le spoiler, coffre revu etc. La M4 CSL aussi s’affiche avec un style bien à elle. Le spoiler avant reçoit des « moustaches » en carbone, le coffre dispose d’un aileron arrière intégré spécifique au modèle pour générer plus d’appui à haute vitesse. Les projecteurs  laser sont en option et affichent un design original avec des feux de croisement et de route jaunes. Enfin, à l’arrière, les feux reçoivent pour la première fois des fils lumineux avec technologie laser, ce qui est très joli de nuit.

Niveau couleurs, elle était disponible dans la teinte exclusive Frozen Brooklyn Grey métallisée (comme sur les photos). Mais vous pouviez toujours la choisir en blanc (Alpinweiss) ou noir (Saphirschwarz.). Quand on regarde les annonces en occasion, c’est la première couleur qui a remporté tous les suffrages.

A bord, l’esprit circuit domine

L’installation à bord demande une certaine souplesse en raison de la présence, de série, des sièges baquets Racing M Carbon. Ces derniers nécessitent un temps d’adaptation pour trouver la position de conduite idéale afin de ne pas avoir mal au dos. Une fois cette dernière appréhendée, on éprouve la sensation de faire « corps » avec la M4 CSL. En effet, l’angle du dossier est fixe et vous ne pourrez les régler en hauteur uniquement en atelier. Les appuie-têtes sont amovibles. Par contre, ils permettent de gagner 24 kilos par rapport à ceux de la M4 « de base. » On apprécie le petit logo CSL rouge sur les appuie-têtes amovibles, la console centrale et le panneau arrière qui remplace le dossier, tout comme le mariage du cuir et de l’Alcantara. Le carbone est omniprésent : console centrale, tableau de bord… 

Avant de vous assoir, pensez à glisser les casques dans les deux emplacements prévus à cet effet à la place de la banquette arrière.

Le volant reprend les deux boutons rouges « M Setup » pour un accès direct à votre configuration préférée du véhicule : réponse du moteur, dureté de la suspension, de la direction etc. A défaut, il existe des mode préréglés : ROAD, SPORT et TRACK. 

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