Essai – BMW M6 Edition Compétition

Un essai de la BMW M6 édition compétition au circuit Paul Ricard, cela ne se refuse pas… et je n’ai pas refusé ! Aussi, c’est avec plaisir que  j’ai pu me glisser derrière le volant de la version ultime (en terme de production, pas de performances) de la BMW M6.

Présentation

Au salon de Francfort 2009, BMW commercialisait une version spécifique « M » de la série 6 :  la  BMW M6 édition compétition (E63 EH91 pour les intimes…) Au programme, on découvrait une peinture matte BMW Individual Frozen Grey métallisé et une sellerie tout cuir bicolore Merino Silverstone/Noir avec surpiqûres contrastées Noir/Gris Clair,des  inserts décoratifs Piano laqué noir, des tapis de sol avec passepoils Silverstone. Des badges « M6 Édition Compétition » numéroté sur le ciel de pavillon mentionnant le numéro du véhicule : x/5 et des seuils de portes avec inscription « M6 Compétition » finissent de personnaliser cette M6.

Pour ce qui est de la mécanique, rien c’est ne change par rapport à la version « de base » si ce n’est une suspension abaissée et des pneus Pirelli Pzero Corsa.

5 modèles sont destinés à la France, dont 2 sont alloués au parc presse et marketing.

Le prix est de 146 000€ TTC… Livraisons pour la fin de l’année.

essai BMW M6 Edition Compétition 2 essai BMW M6 Edition Compétition 10

Sur la piste

Ce qui surprend tout de suite dans la M6, c’est le relatif silence… D’origine, le bruit du moteur est beaucoup plus présent dans une Audi R8 V10 par exemple. Et pour avoir eu l’occasion de faire une balade dans une M6 cabriolet avec des terminaux Eisenmann, je ne saurais trop vous conseiller une paire d’échappements libérés pour profiter de la sonorité du V10 ! Dans les tunnels, le son couvre tout ce qui existe ! Sans parler du son de la Schnitzer Tension !

Une fois cette relative déception passée, on se prend au jeu et à pousser les 507 chevaux dans leurs derniers retranchement, là où ils s’amusent le plus, c’est à dire vers 8 200 tr/mn avant qu’une « pichnette » de la main droite ne donne l’ordre à la boîte SMG7 de passer très rapidement le rapport supérieur. Et la poussée repart de plus belle…

Que donne la M6 sur un tour du Paul Ricard ? Le passage devant les stands nous mène tout droit, à fond de 5 (240 km/h) pour un très fort freinage suivi de la première chicane (la Verrerie) ou l’on rentre en 3 et on réaccélère proprement pour refaire un gros freinage à 120 m et entrer dans la Sainte Beaume. Là, la M6 ne se montre pas aussi handicapée que cela par son long empattement et on ressort en 4 pour aborder le début de la ligne droite du Mistral. La 5 arrive assez vite et on saute sur les freins un petit peu après le panneau 200 m pour accompagner la lourde BMW jusqu’au point de corde de la chicane Nord.

La palette de gauche reçoit plusieurs impulsion pour rétrograder en 2, on reste propre sur la trajectoire de sortie qui conditionne la seconde partie de la ligne droite et on arrive à la fameuse courbe de Signe… Ici le châssis montre ses qualités ! Petit freinage pour engager la voiture (le compteur indique 165 km/h mais mon moniteur précise que cela passe à 180 km/h) et on stabilise les gaz pour accélérer progressivement jusqu’au double droite du Beausset…  Technique à souhait, cette partie n’est pas une difficulté majeure pour la M6. Par contre, pour votre serviteur, il faudra plusieurs passages dans le virage de Bendor pour arriver à le négocier correctement. Merci Fred (mon moniteur) pour tes conseils et ta patience !

Enfin, direction la Tour et le virage du Pont… Ce dernier est important car il conditionne la ligne droite des stands. La M6 est là  peu à son avantage. On repasse devant les stands et le tour de manège se répète…

La bonne surprise vient des freins, qui après une journée intensive, répondent toujours présent lorsque, à 16 h 30, je ne suis glissé derrière le volant et n’ont pas failli tout au long de la dizaine de tour effectuée. On progresse par par rapport aux freins des M3 E36 ou E46 !

essai BMW M6 Edition Compétition 8 essai BMW M6 Edition Compétition 1

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Conclusion :

La M6 termine une belle carrière. On peut ne pas aimer son look, elle reste cependant une très bonne GT. Vivement la prochaine !

Perf sur zeperfs

J’aime :

La boite de vitesses SMG7

Le comportement à haute vitesse

Le moteur

Les freins

J’aime pas :

Le bruit du moteur pas assez présent

Le poids ! ( 1 800 kg…)

Le prix (125 000 euros la M6 de base)

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