Essai Fanatec : le top du volant pour jouer ?

La mise en place sur la Xbox

Les branchements du pédalier sont simples et il faut le connecter à la base. Cette dernière, par un simple port USB, est à brancher à la console. On raccorde la prise de courant et… c’est tout. Ou presque. 

Bien entendu, une fois mis en place, vous allez sans doute vous jeter sur la première course à votre disposition pour « voir ». On a fait pareil ! Mais par la suite, allez visiter les menus de réglage. Certes cela va vous prendre un peu de temps et nécessitera de revenir pour ajuster le tout, mais le plaisir de piloter s’en ressent. Il existe des forums pour trouver des conseils. Dans le cas de notre test, on a gagné du temps grâce à une préconisation de réglages pour F1 23 disponible ici.

Volant en mains

La technologie Direct Drive est ce qui se fait de mieux si on en croit les écrits de nos confrères. La prise en mains, grâce à la jante épaisse, est facile. En fonction de vos réglages, le volant peut se montrer « doux » dans ses réactions ou nettement plus « viril ». Il est très réactif et tout mouvement est immédiatement répercuté à l’écran (vous pouvez régler cela). Votre solution Fanatec va vous ouvrir un champ des possibles incroyables. Vous allez pouvoir doser un angle de braquage, une puissance de freinage ou une accélération.

Les palettes sont idéalement placées et leur fonctionnement n’appelle aucun reproche. Leur solidité promet de nombreux passages de rapports. Les boutons demandent une certaine accoutumance avant de pouvoir vous permettre de les solliciter sans vous tromper. Il aurait été bien qu’ils soient rétroéclairés en appuyant par exemple sur un petit commutateur, qu’ils s’éclairent juste après un choc pour enclencher un replay ou quand on consulte les menus du jeu. Quand on joue dans le noir, on tâtonne… 

Les pédales offrent beaucoup de réglages et il est peu probable que vous ne trouviez pas la position qui vous convient. Une fois bloquées sur un support, elles offrent une belle progressivité qui permet d’exploiter leur utilisation de façon précise. On peut conserver un freinage dégressif jusqu’au point de corde ou, au contraire, monter sur les freins pour provoquer une dérive en rallye (on teste aussi WRC en ce moment, on en reparlera). Nous ne disposions pas du frein à main, mais cela ne nous a pas trop manqué sur en Formule 1…

Conclusion test Fanatec

Fanatec offre une gamme très large qui peut évoluer par ajouts, ce qui permet de débuter avec une configuration raisonnable en terme de budget. La technologie employée était par le passé réservée à des produis très chers. Le gain apporté au niveau du plaisir de pilotage mérite à lui seul l’investissement. Enfin, la qualité de fabrication est d’un très haut niveau.

Texte et photos : P HORTAIL

GALERIE PHOTOS VOLANT ET PEDALES FANATEC

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