Essai Mitsubishi Colt : pour se démarquer ?

Après le SUV compact ASX, sur base de Renault Captur, Mitsubishi poursuit la déclinaison de sa gamme avec la Colt, qui reprend la base d’une Clio. On retrouve les qualités de cette dernière. Il reste à savoir ce que la version japonaise apporte de plus pour se démarquer de sa cousine.

Design Mitsubishi Colt

Les anciennes Colt ont parfois eu un design différenciant par rapport à leurs concurrentes. La troisième génération (1987 – 1991) la sixième (2002-2013) ou encore la CZC (coupé cabriolet) ont eu une approche plus «  personnelle ». Les autres furent plus anonymes et/ou consensuelles. Pour la septième génération, objet de cet essai, basée sur la plateforme CMF-B de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, la question est plus facile à trancher. Si vous aimez la Clio, elle devrait vous plaire. Les designers ont cependant apporté des modifications à l’avant et à l’arrière pour les différencier. 

Ainsi, on découvre des feux diurnes à LED et le « Dynamic Shield » de Mitsubishi, c’est à dire une calandre qui confère à la Colt une identité visuelle qui est censé évoquer une impression de robustesse. On avait découvert cette approche en 2016 sur le concept-car XR-PHEV II. Sur les finitions supérieures, les feux diurnes sont positionnés sous les projecteurs. De profil, en arrivant vers votre Colt pour la conduire, vous ne ferez pas la différence avec sa cousine la Clio. Enfin, à l’arrière, on découvre le monogramme COLT et le lettrage Mitsubishi sur toute la largeur. 

Vous aurez le choix entre cinq couleurs, dont 4 métallisées (Onyx Black, Sunrise Red, Royal Blue, Volcanic Grey) et une unie (Arctic White).

Motorisations Mitsubishi Colt

Mitsubishi semblait avoir pris les premiers trains de la voiture électrique avec l’I-MiEV, réalisée conjointement avec la Peugeot iOn et la Citroën C-ZERO entre 2010 et 2020. Mais, à ce jour, son positionnement dans l’Alliance ne lui donne pas (encore ?) accès à une Zoé ou une LEAF par exemple pour offrir une voiture 100% électrique dans sa gamme. Il n’y a pas non plus de version GPL ni de diesel pour la Colt, contrairement à la Clio.

Du coup, on retrouve sous son capot les motorisations suivantes : 

  • Essence 3 cylindres 1,0 litre, couplé à une boîte manuelle à 5 rapports et développant une puissance de 67 chevaux (118g/km / consommation de 5,2 litres/100 km selon la norme WLTP)
  • Essence 3 cylindres turbocompressé 1,0 litre de 91 chevaux, associé à une boîte manuelle à 6 rapports (5,2 litres/100 km et 117-118g/km selon la norme WLTP)
  • Essence hybride (HEV) associant un moteur quatre cylindres 1,6 litre et le système hybride de 36 kW pour une puissance de 143 chevaux et 96 grammes de CO2/100 km. Le système hybride combine un moteur électrique de 36 kW, un alterno-démarreur haute tension et une batterie de 1,2 kWh ayant pour fonction d’assister le moteur thermique. Il est capable de récupérer l’énergie au freinage afin d’améliorer plus encore le rendement. 

Au volant de cette dernière, nous avons enregistré une consommation oscillant entre 4,4 litres pour 100 kilomètres en conduisant très calmement, sur voie rapide, et 5,6 litres en ville. 

PAGE 2 : AU VOLANT DE LA MISTUBISHI COLT

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