Essai nouvelle Corsa Electric : LDD/LOA et prestations convaincantes

Opel deviendra une marque 100% électrique en Europe d’ici 2028. Et 15 modèles sont d’ores et déjà électrifiés aujourd’hui. Mais le prix d’une voiture neuve électrique peut freiner les acheteurs. A titre de comparaison, l’entrée de gamme thermique pour une Corsa est de 19 200 euros (75 chevaux) contre 36 050 euros pour sa cousine électrique de 136 chevaux (hors divers bonus et prime à la conversion). Soit presque du simple au double. Mais les constructeurs proposent des Locations avec Option d’Achat qui rebattent les cartes. Les prestations et la LOA sont elles suffisantes pour signer un bon de commande ? 

Positionnement du prix de la Corsa Electric

La Corsa dispose donc d’une offre de moteurs qui se décompose comme suit :
– Thermiques : 75 boite manuelle, 100 (boite manuelle ou électrique) ou 130 chevaux (boite automatique seulement)
– Électriques : 136 ou 156 chevaux
– Hybrides 48 volts : 100 ou 136 chevaux.  

Un petit tour sur le site d’Opel, surtout en cette période de Black Friday où on vous offre la borne de recharge, permet de voir que l’on peut repartir au volant d’une Corsa Electrique 136 chevaux neuve hors option pour 109 euros par mois pour une location longue durée (LLD) sur 24 mois et 20 000 km. Le 1er loyer majoré de 9 500 euros est ramené à 0 euro après déduction du bonus écologique de 7 000 euros et de la prime à la conversion de 2 500 euros. Encore faut-il avoir une voiture à mettre à la casse.

Mais il est aussi possible, pour un montant quasiment identique chaque mois, de partir de la concession avec une version thermique de 75 chevaux. Le calcul est un peu plus compliqué. Il est ci-dessous. A noter que la somme des loyers (1er majoré + 47 à 107,85 eurso) ajoutée à l’option d’achat vous font payer à peine plus que la valeur de la voiture avant remise.

Pour arriver à une offre aussi agressive pour la version électrique, Opel mise sur des valeurs résiduelles élevées. Peut-être aussi que le prix de départ est-il raboté. Mais quand on voit les cotes actuelles de certaines concurrentes après deux ou trois ans de carrière, on ne peut pas s’empêcher de penser que les constructeurs font des paris qui pourraient leur couter cher. On verra.

Un design moderne

A défaut d’adopter un design novateur, comme le fît en son temps la Corsa B, toute en rondeur, la dernière née adopte un style dans l’air du temps et assez discret. La face avant mise sur une signature lumineuse pour s’affirmer. L’éclairage matriciel non éblouissant Intelli-Lux LED évolue et dispose de 14 segments à LED au lieu de 8. Le logo « disparaît » en finition GS car il devient noir, de la même couleur que la calandre fermée. On ne sait alors plus qu’elle est la marque de la voiture. 

Les entrées d’air fictives dans la partie inférieure du bouclier avant sont plus grandes.

De l’arrière, Opel mise sur le lettrage implanté au centre du hayon. De profil, le montant de custode donne l’impression que le toit « flotte » au-dessus de la voiture. 

À bord de la Corsa Electric

Opel ne renonce pas, sous couvert de design et d’économie, à certains boutons sur le tableau de bord, pour le plus grand bien de l’ergonomie. La planche de bord entièrement numérique (en option sur GS) apporte une touche de modernité mais pas de gaité. Noir c’est noir… Le système de navigation offre des services connectés. Il est possible de demander certaines choses à la voiture grâce à la reconnaissance vocale « Hey Opel ». 

Le conducteur dispose sous ses yeux d’un écran de 7 pouces et d’un affichage tactile couleur de 10 pouces intégrant le système de navigation. Apple CarPlay et Android Auto font leur apparition La nouvelle caméra de recul haute résolution, le régulateur de vitesse adaptatif ou encore l’alerte de collisions avant avec freinage d’urgence automatique et détection des piétons assistent le conducteur dans son quotidien. 

PAGE 2 : AU VOLANT DE LA CORSA ELECTRIC 

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