Essai Opel Astra électrique

Opel poursuit son offensive dans l’univers de la voiture électrique avec pour ambition de proposer une gamme 100% électrique à partir de 2028. Les moteurs thermiques ne disparaîtrons pas mais vous ne pourrez plus en acheter en Europe. Sauf si le marché et les ventes en décident autrement. Avec 418 kilomètres d’autonomie, l’Astra Electric convaincra-t-elle les futurs acheteurs ?

Nouveau design 

L’Astra Électric mise sur son design pour se démarquer de la concurrence. Ce dernier, s’il n’est pas révolutionnaire, donne à cette Opel un style discret dans son ensemble qui repose sur quelques partis pris esthétique. Ainsi, la face avant adopte l’Opel Vizor, apparu sur le SUV Mokka en juin 2020. C’est une calandre fermée qui s’étend sur toute la largeur, intègre les phares et le logo en un seul module qui « évoque la visière de protection d’un casque intégral » selon la marque. Les feux de jour sont joliment implantés. L’éclairage adaptatif Intelli-Lux dispose de 168 éléments à LED.

Le profil s’affirme grâce au toit bicolore et aux jantes de 18 pouces. L’Astra mesure 4,37 mètres de long (4 centimètres de plus que l’ancienne) et 1,86 mètre de large. L’arrière est plus classique avec le nom ASTRA écrit sur la largeur du coffre. Il est accompagné d’un petit « e » qui vous informe que cette voiture ne rejette pas de CO2 en roulant.

Intérieur moderne mais triste

L’habitacle de l’Astra est sobre. C’est une façon de dire qu’il est un peu triste. Pourtant la planche de bord « Pure Panel », totalement numérique, est en phase avec les tendances actuelles qui font que les affichages analogiques sont passés de mode. L’écran central est tactile et Opel a eu la bonne idée de conserver des boutons « classiques » pour certaines fonctions comme climatisation ou le réglage du son. Pourvu que cette approche dure encore ! L’affichage tête haute, la conduite semi-automatisée et la caméra à 360 degrés complètent la panoplie des aides mises à disposition du conducteur.

Comme le veut la tradition chez Opel, les sièges avant ont été développés en interne et certifiés AGR (Aktion Gesunder Rücken e.V., association pour la santé du dos). Ils se sont révélés confortables mais il faudrait les tester sur un long trajet pour se rendre compte de leur réel apport.

PAGE 2 : SUR LA ROUTE

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