Essai Opel Insigna Sports Tourer 4×4 CDTI

L’opel Insigna plait. Par sa ligne tout d’abord, mais aussi par ses qualités une fois installée à son bord. La preuve en est son niveau de commande : 280 000 ventes à ce jour au total et seconde position sur le segment des routières dans 11 pays derrière la Volkswagen Passat… Avec la version Sports Tourer doté de la transmission intégrale Adaptive 4×4 couplée au 2.0 CDTI de 160 chevaux, Opel étoffe une gamme déjà complète.

Un temps idéal pour un tel essai !

C’est sous une neige très présente que nous avons pris le volant de cette nouvelle version de l’Opel Insigna. Accompagnée de pneus prévus pour la neige, elle a montré une belle assurance. Certes, il est délicat de contrer soi-même le sous-virage en raison des aides qui le font à votre place. Mais il y a un jeu amusant à faire : voiture arrétée, on braque les roues et on accélère en première franchement. La puissance arrive alors sur les roues arrières et on part dans un petit survirage que l’on contrôle aisément avant que les puces n’interviennent pour calmer vos ardeurs.

A allure normale et raisonnable, un lever de pied en courbe assez franc aboutira au même résultat mais tout se maîtrise calmement. L’ensemble est donc sain.

Tout cela est le fruit du travail des ingénieurs que l’on retrouve dans le différentiel électronique Haldex à glissement limité (eLSD pour les intimes…) qui complète la transmission intégrale Adaptive 4×4 choisie par 45% des acheteurs européens.

Ainsi, le système est capable non seulement de faire varier la puissance de l’avant vers l’arrière de 0 à 100%, mais aussi, dans les mêmes proportions, de la gauche vers la droite, le tout en seulement 0.08 secondes…

En plus, lorsque l’usage des quatre roues motrices n’est pas nécessaire, il transforme l’Insigna en traction, ce qui réduit les pertes par friction et permet d’économiser le carburant.

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Vie à bord

La version break de l’Insigna soigne ses occupants. Le hayon motorisé à hauteur d’arrêt programmable, le correcteur d’assiette, le système de rangement de coffre FlexOrganizer, le crochet d’attelage escamotable ou encore le Trailer Stability Assist (qui permet de combattre la mise en lacet) sont disponibles. Le compartiment à bagages totalement plat peut accueillir entre 540 et 1530 litres…

De son côté, Le Pack sport édition soigne le look avec un intérieur noir, un levier de vitesses et un volant en cuir signés OPC et des jantes en aluminium de 19 ou 20 pouces. Notre voiture disposait de 18 pouces et de pneus neige assez bruyants sur autoroute. Avec son intérieur bicolore, notre modèle d’essai est similaire à une version Cosmos qui coute 36 400 euros.

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Conduite

Les suspensions sont fermes en mode sport mais sans jamais heurter nos sensibilité vertébrale… Et il est possible d’opter pour un mode plus souple…

Le moteur (4 cylindres) de 1 959 cm3 dispose d’une injection à rampe commune développe 160 chevaux à 4 000 tr/mn et 350 Nm entre 1 750 et 2 500 tr/mn. Le filtre à particule est livré en série. La boite manuelle à 6 rapports est ferme et pourrait être plus précise. Avec un poids d’environ 1 800 kilos, on a entre les mains une voiture lourde ! Mais les performances restent correctes avec un 0-100 km/h en 10.6 secondes et une vitesse de pointe de 210 km/h. Mais si on titille l’accélérateur, le moteur se fait entendre. Tout au long de l’essai, l’ordinateur de bord annonçait 7.5 litres en adoptant un rythme respectueux des limitations de vitesse.

Conclusion

L’Insigna Sports Tourer 2.0 CDTI 160 4×4 (ouf…) est une bonne voiture. Certes un Touring BMW reste encore un ton au-dessus, mais il faut bien avouer que cette Opel offre un niveau d’ensemble très homogène à un tarif qui fait réfléchir…