Exclusif F1 : la fièvre grimpe à Miami… Chase Carey veut quatre Grands Prix aux USA !

F1 : la fièvre grimpe à Miami… et Chase Carey veut quatre Grands Prix aux USA. Oui, vous avez bien lu. A deux jours des essais libres du Grand Prix des Etats Unis de Formule 1, la température monte au Texas sur le Circuit des Amériques, à Austin. Mais pas seulement, car à un peu plus de 2000km de là, à Miami pour être précis, la fièvre de la Formule 1 gagne du terrain. Parce qu’un Grand Prix F1 de Miami est attendu au calendrier et plus encore… Car Chase Carey (Liberty Media) le nouveau deus ex machina de la F1 ambitionne d’avoir à moyen terme quatre GPF1 aux USA, à Austin et à Miami, mais aussi à San Francisco et à Chicago.

Luc Singamalum et Chase Carey au Grand Prix du Mexique 2017, l’un d’origine française et l’autre d’origine irlandaise, partagent une passion intense pour les Etats Unis d’Amérique et la Formule 1.

La bataille pour l’attribution d’un  deuxième Grand Prix aux USA fait rage depuis près de deux ans maintenant. Trois villes restaient au printemps dernier de possibles candidates.
New York, où cet été la venue de la Formula E n’a rien eu d’exceptionnel, et n’a ni enthousiasmé les foules ni les autorités locales.
Las Vegas, qui a déjà goûté par le passé au championnat du monde F1 en 1981 et en 1982, lors des Grand Prix du Caesars Palace.
En, enfin, Miami… Miami City convient-il de préciser, où la très puissante Association des résidents, qui a de colossaux intérêts dans le sport automobile américain, n’hésite pas à user de sa capacité d’influence afin de ne pas voir la F1 venir faire de l’ombre aux séries américaines. Mais l’affaire est lancée, et aux US lorsqu’une affaireune pas est lancée, c’est que le dossier est déjà financièrement et administrativement bien avancé. Et puis, Miami pourrait réserver d’autres surprises dans le microcosme de la F1 !

Vers quatre GP aux USA : Austin et Miami mais aussi San Francisco et Chicago

Depuis la reprise de la F1, le plus en vue des championnats automobile de la FIA (Fédération internationale de l’automobile) par Liberty Media sous la direction de Chase Carey, l’avant-gardiste successeur de Bernie Ecclestone, les choses bougent et s’accélèrent.
Le boss ne cache pas qu’il verrait d’un bon œil la tenue de quatre Grands Prix en Amérique du Nord, pas un de plus pas un de moins. Une information qui ne manquera pas d’être démentie… Pour laisser chaque dossier atteindre son terme dans la plus grande discrétion. Souvenez-vous, d’ailleurs, des deux années de secret quasi-absolu qui ont précédé la renaissance du Grand Prix de France F1 au Circuit Paul Ricard.

Contre toute attente, finalement ni la ville de New York pour les raisons d’insuccès de la Formula E précédemment évoquées, ni Las Vegas qui – à de rares exceptions près – a toujours préféré les événements populaires en salle à ceux en plein air, ne devraient apparaître au cœur des discussions des prochains tour de table.
Pour la simple raison qu’à l’initiative du Président de Formula One Group, les villes de San Francisco et Chicago ont élaboré des dossiers déjà bien avancés, dont on peut dire que les premiers éléments judicieusement distillés tiennent la route.

Découvrez le « Formula 1 wall » en avant-première

Demain, jeudi, à 21h (heure côte Est américaine) soit à 3h du matin vendredi heure française, sera dévoilé le mur Miami Formula 1.

En tout cas, dès demain jeudi, à plus de 2000km d’Austin – à deux heures seulement en avion, un peu plus… par la route via Orlando, Tallahassee, Mobile, Baton Rouge, Lafayette et Houston -, on fêtera la F1 à Miami en partenariat avec Exclusive Racing.

Il y aura la Miami F1 Fan Zone, au Bayfront Park à Miami downtown juste à côté de l’American Airlines Arena, où des milliers de passionnés suivront le GP des USA dans une ambiance festive jusqu’à dimanche au sein du Formula 1 Miami Festival.

Ce jeudi donc, comme en ont connu Marseille et Nice avant la course du Paul Ricard, la fête commencera au Miami Supercar Rooms, avec en particulier un road show, la révélation d’un mur art street dédié à la F1 et baptisé « Formula 1 wall », et last but not least, une soirée VIP marquée par un spectaculaire duel entre une F1 biplace et des Supercars.

Chez Elo au Miami Supercar Rooms

Des Supercars face à une F1 ? Une rencontre on ne peut plus logique quand on sait que ce rendez-vous à nul autre pareil se tiendra chez Elo – un britannique qui manie mieux la langue de Molière que bien des français… – au Miami Supercar Rooms.

Miami Supercar Rooms – dont le F1 Director est un français résident américain, Luc Singamalum -, c’est the place to be dans le monde de l’automobile de luxe et des supercars sportives. L’incontournable lieu de tous les superlatifs l’automobile, over the top en Floride, où se négocient à longueur d’année les acquisitions des plus belles et des plus chères voitures du monde, à la fois galerie d’art, restaurant et lieu événementiel.

Luc Singamalum et la F1 : Président d’Exclusive Racing
et « F1 Director » chez Miami Supercar Rooms

Luc Singamalum, fondateur et Président d’Exclusive Racing, en compagnie de Lewis Hamilton avec lequel il partage en particulier le goût des nouvelles tendances musicales.

Luc Singamalum dont j’avais découvert l’éternel sourire dans les paddocks F1 voici plus de deux décennies, lorsqu’il travaillait encore pour l’un des leaders mondiaux de l’électronique, avant qu’il ne passe aux magnums et autres réservoirs surdimensionnés de champagne Mumm.
Un Luc retrouvé avec bonheur au poste de Président de l’entreprise qu’il a créée, Exclusive Racing, lors d’une escapade Outre Atlantique. Et aux côtés de Chase Carey ainsi que d’un certain Lewis Hamilton au Grand Prix du Mexique 2017.

« Exclusive Racing, raconte Luc Singamalum, c’est de l’événementiel F1, des programmes en immersion avec du pilotage de F1 et de Supercars, ainsi que du pilotage en simulateur et des soirées, avec un esprit plus festif que ce qui se pratique traditionnellement en Europe.
« Avant de monter ma société en France et d’opérer pour les champagnes Mumm, je bossais pour JVC France. J’ai travaillé pour Mumm pendant 12 ans, et pendant cette même période j’ai eu pour clients Renault F1 dès 1999, puis Total notamment. Je garde en mémoire un certain nombre de soirées F1, pour d’autres clients aussi, où les simulateurs F1 que je possédais à l’époque faisaient déjà fureur.
« C’est à la fin de 2012, précisément pendant le Grand Prix d’Austin, que j’ai décidé de monter Exclusive Racing à Miami, car j’avais analysé qu’il y avait un marché pour les produits F1 mais pas d’offres. Je me suis alors positionné et concentré la dessus. Vous comprendrez aisément pourquoi j’apprécie plus que quiconque la volonté de Liberty Media de vouloir voir naître un Grand Prix F1 à Miami où il y a déjà eu de l’Indycar. Cela montre que, finalement, j’avais plutôt bien analysé le marché.
« Depuis mon installation en Floride et jusqu’à aujourd’hui, j’ai continué à m’occuper de clients désireux d’aller partager leur passion et faire du business sur les GPF1, ce qui fait que depuis 20 ans je n’ai jamais vraiment quitté le milieu de la F1. »

Piloter une F1 et assister à des Grands Prix

Ce week-end, Luc Singamalum et son équipe seront à Austin, puis dans une semaine sur le circuit des Frères Rodriguez pour le Grand Prix du Mexique. Si vous êtes sur place, n’hésitez pas à le contacter par mail, contact@Exclusive-Racing.com.

Et  si la F1 vous intéresse au point d’avoir envie d’en piloter une, et/ou d’aller assister dans le futur à un ou plusieurs Grand Prix, en Europe, en France ou ailleurs dans le monde, pour le fun ou pour faire des affaires, que vous parliez français, anglais, espagnol ou portugais, rendez-vous sur le site www.Exclusive-Racing.com.

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Charles-Bernard ADREANI
Photos : L’Agenda de l’Automobile