Test – Ariel Atom au Sambuc !

Il y a quelques temps, j’écrivais ceci. Puis, pour me faire une opinion plus précise des capacités d’une Ariel Atom, je me suis glissé, en tant que passager, dans le baquet de l’une d’entre elle sur le circuit du Grand Sambuc à l’invitation de Stephan Pierrantoni (assis sur la roue photos ci-dessous – racing-formula.com),organisateur de stages, qui met à disposition ce petit missile sol-sol pour le plus grand bonheur des passionnés.

Essai Ariel Atom grand sambuc 13

Test Ariel Atom

La version testée disposait, à l’origine, du moteur Rover K de 130 chevaux. Très vite, il a été décidé de la remotoriser afin de lui donner une puissance plus en rapport avec l’image que l’on se fait de l’Ariel Atom. C’est donc vers l’Angleterre, chez Z-cars, que Stephan s’est tourné car personne ne souhaitait le faire en France, par manque de connaissance de la voiture. Z-cars avait déjà « boosté » une Ariel Atom et fort de cet expérience, les responsables de cette société ont greffé un moteur de 265 chevaux (avec pistons renforcés, injection 4 papillons…) qui a alors pris place derrière les sièges…

Mais il n’a pas tenu longtemps…

Maintenant, la voiture a un nouveau bloc qui développe 240 chevaux (puissance mesurée sur banc) et cela suffit pour déjà bien ressentir les capacités de l’engin !

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En effet, avec Axel François au volant le jour du stage, on s’aperçoit que cette voiture tient plus de la Formule Ford que de la petite sportive amusante. Ça accélère très fort, les vibrations du moteur remontent dans le creux de vos reins, accompagnées par les secousses de la suspension, les freinages vous font comprendre que les harnais ne sont pas là pour la décoration, la position de conduite au ras du sol et les ouvertures sur le coté donnent un angle de vue inédit qui rajoute encore au plaisir d’enchainer les tours.

De plus, de part le poids (500 kg), les consommables sont assez préservés : consommation d’essence, freins et pneus ( les Toyo prévus pour le circuit apporte un très bon grip) ne nécessitent pas un budget aussi conséquent que pour une Porsche ou autre.

Cette Ariel Atom n’est pas homologuée route et reste réservée à un usage purement circuit. Mais Stephan estime que la version « civile » impose un usage limité. Il faut la maitriser et avoir conscience des capacités de cette incroyable voiture. Elle n’est pas à mettre en toutes les mains !!

Essai Ariel Atom grand sambuc 4 Essai Ariel Atom grand sambuc 6

Chill Grapevine

Mon point de vue sur l’Ariel Atom :

Pour ma part, je pense, que comme tout véhicule terrestre à moteur, il faut que le conducteur s’adapte à sa monture. Aussi, si une Ariel Atom est un incroyable « dealer de sensations » pour s’amuser et piloter, elle n’est pas forcément à son avantage sur une autoroute et qu’une jolie route de montagne lui conviendra mieux. Bref, c’est tout l’inverse d’une BMW série 5 !! Une fois cette donnée intégrée, il ne reste plus qu’à se faire plaisir.

Les stages de pilotage proposés :

Stephan Pierrantoni est avant tout un passionné. Son plaisir est de faire partager cet engouement et il a choisi de se positionner sur une niche en recourant au service de l’Ariel Atom, de moniteurs diplômés comme Benjamin Mahé ou Axel François et d’une piste qu’il partage avec d’autres passionnés venus avec leur club. Vous pouvez aussi prendre le volant avec le moniteur à vos cotés ! Il a ajouté des Lotus Exige S ou Cup proposée sur des journées spécifiques et il se déplace un peu partout en France, à la rencontre d’autres passionnés.

Retrouvez les dates de stage sur www.agenda-automobile.com.