Essai : au volant du DS 7 E-TENSE 4×4 360

Le SUV haut de gamme français profite de son restylage pour lancer une nouvelle version. Le DS 7 E-TENSE 4×4 propose ainsi un châssis affûté et une puissance de 360 ch !

Lancé en 2017, le DS 7 Crossback vient de subir quelques modifications, et a même raccourci son nom. Il s’appelle désormais DS 7. Tout court. Mais quand on ajoute la version il faut prendre sa respiration : DS 7 E-TENSE 4X4 360. E-Tense pour le côté électrique -il s’agit d’un hybride rechargeable-, 4×4 pour les roues motrices et 360 pour le nombre de chevaux. C’est actuellement la voiture française la plus puissante du marché !

Esthétiquement, le nouveau DS 7 aborde une calandre plus large, de nouveaux projecteurs baptisés Pixel LED et surtout un faciès lumineux matérialisé par dix griffes. Le hayon bénéficie quant à lui d’un dessin légèrement modifié, avec une nervure en plus, et les feux arrière affichent un nouveau graphisme. Enfin, la marque DS Automobiles s’écrit désormais en toutes lettres sur la largeur du coffre.

DS 7 E-Tense est une voiture de champion

DS Automobiles vise le haut de gamme à la française en impliquant des artisans dans la conception de ses habitacles. Pour cette livrée très exclusive le constructeur hexagonal a aussi convoqué son ambassadeur, le pilote de Formula E Jean-Eric Vergne, afin de peaufiner la mise au point du châssis avec les ingénieurs de DS Performance. Avec une puissance combinée obtenue d’un moteur thermique et de deux machines électriques, le double champion de monoplace électrique a donné son avis sur les réglages des trains roulants afin de faire oublier le poids de la voiture et de la rendre plus efficace en conduite rapide. Sur ce point précis, c’est très réussi !

Intérieur de haut vol

L’habitacle est traité avec le plus grand soin, comme c’est la tradition chez DS depuis la création de la marque, en 2014. Les matériaux haut de gamme, bien choisis, bénéficient d’un assemblage soigné. Certaines techniques, comme le point perle en surpiqure de planche de bord, créent aussi l’exclusivité, et il convient de souligner la confection « bracelet de montre » des sièges en cuir. Le niveau de confort est donc élevé à l’avant comme à l’arrière, et l’électronique embarqué bénéficie des dernières avancées du groupe Stellantis. Par exemple, le DS 7 reçoit un écran plus grand et un système d’exploitation de meilleur niveau que celui de la précédente version. Tout n’est pas parfait, notamment d’un point de vue ergonomique et dans la définition de l’écran, mais c’est tout de même un réel progrès.

Matériaux de choix et grand écran donnent une ambiance agréable à bord du nouveau DS 7.

Au volant du DS 7 E-TENSE 4×4 360

Avec un châssis abaissé de 15 mm, des voies élargies (+24 mm à l’avant et +10 mm à l’arrière), et des jantes de 21 pouces, ce DS 7 de sport annonce la couleur. Depuis le volant, ses attributs stylistiques se transforment en éléments palpables. En outre, les ressorts des suspensions sont plus raides (+ 40 % à l’avant et + 30 % à l’arrière), et la direction a été recalibrée. Dès lors, on perçoit un caractère beaucoup plus incisif de la voiture, et une précision routière impressionnante. Seules les remontées sur les petites aspérités sont sèches, car les pneus Michelin livrés avec cette version sont ultra taille basse (voir fiche technique page suivante).

Si la voiture est passée entre les mains de DS Performance, le département compétition de DS, les futurs propriétaires pourront également profiter de conseils de Jean-Eric Vergne (JEV) pour affiner leur conduite dans un but d’efficience. Le pilote français a enregistré un podcast pour aider les utilisateurs à mieux profiter de la batterie de leur voiture, et donc à aller plus loin sans consommer de carburant.

Des performances variables

Sur le papier, cette version de 360 ch est séduisante avec un 0 à 100 km/h expédié en 5,6 s. Mais il faut encore que les trois moteurs (un thermique et deux électriques) donnent leur meilleur de concert, et si la batterie du système hybride est vide la cavalerie n’est pas complète. Dans ce cas le 1.6 turbo essence de 200 ch et son moteur électrique de 110 ch donnent leur maximum, au prix de quelques envolées de régime. Et comme le 1.6 est un 4-cylindres, il n’y a rien de particulièrement mélodieux… En revanche, quand la machine de 113 ch installée sur le train arrière est au rendez-vous, on prend vraiment la mesure de la performance. En tout électrique, les 57 km d’autonomie annoncés sont envisageables en restant en zone urbaine. Il est plus juste de compter sur 40 km lors d’un parcours mixte.

Post-production : Astuce Productions

Voir le bilan de l’essai et la fiche technique page suivante

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