Essai Nissan Ariya 87 kWh e-force evolve+ : sur les terres du premium

Autonomies et recharges Nissan Ariya

Nissan offre une gamme complète de motorisations qui se décompose comme suit : 

  • Batterie 63 kWh et moteur de 218 chevaux (finition Engage à 43 300 euros, Advance à 45 800 euros hors bonus) pour des autonomies annoncées à 403 et 404 kilomètres.
  • Batterie 87 kWh et un seul moteur de 242 chevaux (finition Engage à 49 800 euros, Advance à 53 200 euros et Evolve à 56 800 euros) pour des autonomies annoncées respectivement à 536, 533 et 525 kilomètres. 
  • Batterie 87 kWh, avec deux moteurs délivrant au total 306 chevaux (finition Advance à 56 300 euros, Evolve à 59 800 euros) pour des autonomies annoncées de 515 et 509 kilomètres.
  • Batterie 87 kWh e-4force Evolve+ avec deux moteurs délivrant au total 394 chevaux et capable de parcourir au maximum 498 kilomètres.

Les deux batteries peuvent encaisser jusqu’à 22 kW en courant AC et 130 en DC. 

Au moment de passer à la borne, Nissan annonce les temps de charge suivants pour un 20 à 80% du plein, en 30 minutes sur une borne DC :

  • gain de 267 kilomètres avec la batterie de 63 kW
  • gain de 350 kilomètres pour la batterie 87 kW mono moteur
  • gain de 325 kilomètres pour la batterie 87 kW deux moteurs e-4force

N’oubliez pas qu’il s’agit de données « dans le meilleur des cas » et chez vous, par exemple, les durées seront nettement plus longues. 

Au volant de la Nissan Ariya

En dépit d’un poids conséquent de 2 300 kilos, l’Ariya accélère avec vigueur et passe de 0 à 100 km/h en 5,1 secondes. La vitesse de pointe est cependant de seulement 200 km/h. A ce rythme, on peut presque voir la batterie se décharger à l’œil nu. 

Sur autoroute, le confort offert à la fois par les suspensions mais aussi pas les sièges préserve les occupants. Mais sur les petites routes, si on hausse un peu le rythme, le poids se fait ressentir et on comprend vite qu’il vaut mieux adopter un mode de conduite plus tranquille. 

Le mode « one pedal », qui freine la voiture dès qu’on lève le pied de l’accélérateur et recharge la batterie, nécessite une petite acoutumance pour trouver le bon moment pour l’actionner à l’approche d’un feu rouge par exemple. Ensuite, il offre un confort de conduite et ne sert presque plus de la pédale de frein. 

L’affichage tête haute, qui évite de devoir quitter la route des yeux pour prendre connaissance de certaines informations, complète les données affichées dans les écrans. Avec ce style de tableaux de bord, on perçoit vite le gain au niveau de l’ergonomie.

Lors de notre test, nous avons enregistré les consommations suivantes :
– voie rapide, entre 90 et 110 km/h : environ 18 kWh/100 km, soit une autonomie théorique de 483 kilomètres, proche de 498 annoncés.
– Autoroute à 130 km/h : 24 kWh/100 km, soit une autonomie théorique de 362 kilomètres.
– Autoroute à plus de 140 km/h et des remises en vitesses sportives : environ 30 kWh, soit une autonomie théorique de 290 kilomètres.
– Sur l’ensemble de l’essai, on a consommé 21,5 kWh/100, soit une autonomie théorique de 400 kilomètres.

Conclusion essai Nissan Ariya

Le niveau de finition et l’autonomie de la Nissan Ariya sont en phase avec la concurrence comme la BMW iX3 qui, avec sa batterie de 80 kWh, ses 286 chevaux et ses 460 km d’autonomie WLTP, débute à 74 200 euros. Nissan dispose dans sa gamme d’une alternative sérieuse aux modèles premium. Il reste à accepter les contraintes inhérentes à ce type de véhicule.

Philippe HORTAIL
Photos : DR

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