ESSAI SUZUKI SWIFT 2024 : Toujours aussi agréable !
ESSAI SUZUKI SWIFT 2024 / Après 9 millions d’unités vendues à travers le monde depuis 2004 (dont 200 000 en France), la Suzuki Swift est revue en profondeur mais conserve ses qualités qui en font qu’elle est un peu à part dans l’univers de l’automobile.
Toujours légère… mais plus Sport
Il existe plusieurs façons de rendre une voiture économe en carburant et donc en CO2. La voie choisie par Suzuki n’apporte que des avantages. Le constructeur japonais, depuis la première génération, a réussi à maintenir sa petite citadine sous la barre symbolique de la tonne (à partir de 920 kilos) voire un peu au-dessus pour la version 4 roues motrices. Cette approche, combinée à une hybridation légère, permet d’afficher des consommations particulièrement basses : entre 4,4 et 4,9 litres /100 kilomètres selon la transmission, soit une baisse jusqu’à 9% par rapport à l’ancienne Swift. Lors de notre test, on était plus facilement proche de 6 litres au 100 kilomètres sans forcer… À vérifier lors d’une autre prise en mains.
La nouvelle motorisation mixe un nouveau bloc 3-cylindres 1,2 au système hybride SHVS 12 Volts. Le couple à bas régime est en progression de 10 % et la puissance reste à 82 chevaux. Pour le moment, trois versions existent :
- Boite manuelle à 5 rapports (4,4 l/100 km, émissions de CO2 : 98 – 99 g/km)
- Boite CVT (que nous avons testée – 4,7 l/100 km, émissions de CO2 : 106 – 107 g/km)
- Boite manuelle à 5 rapports et transmission intégrale ALLGRIP AUTO (4,9 l/100 km, émissions de CO2 : 110 – 111 g/km)
À ce stade, et c’est regrettable, la version Sport, testée ici , n’est pas au catalogue. C’est qui est bien dommage car il ne devrait pas être trop compliqué de tirer 120 à 140 chevaux de ce moteur pour rendre la Swift plus vivace ! L’actuelle peut atteindre 165 km/h et passe de 0 à 100 en 12,5 secondes.
Design toujours aussi plaisant
Nous l’avons déjà rencontrée, cette Swift, en avant-première (voir ici) et l’avions déjà trouvée plaisante. La voir en dehors du studio photos, en circulation et sous la lumière naturelle n’a fait que confirmer notre ressenti. La face avant reste dans l’esprit du modèle tout en se modernisant avec les feux de jour à LED en forme de L. La calandre se veut plus « statutaire » et le capot moteur dispose d’une découpe originale. De profil on conserve la pavillon « flottant » avec les montants avant, centraux et arrières peints en noir.
À l’arrière, les feux deviennent translucides et la signature lumineuse est plus moderne. Les ailes arrière s’élargissent en partant des vitres pour donner un côté plus « assis » à l’ensemble.
