Peugeot E-5008 : le SUV 7 places à grande autonomie
Après avoir dévoilé le Peugeot E-3008, qui arrive sur nos routes, Sochaux présente le grand frère E-5008. Comme pour les précédentes générations, il s’agit de la version augmentée du 3008 mais offrant 7 places. Cette version électrique veut également offrir une grande autonomie. Contrairement au 3008 / E-3008 qui arbore une ligne coupé fastback, le 5008 est plus conventionnel est fait la part belle à l’espace intérieur.
Peugeot présente son grand SUV 7 places, E-5008
La troisième génération du Peugeot 5008 disposera de groupes motopropulseurs entièrement électriques offrant jusqu’à 660 km. La version actuelle du 5008 est sur le marché depuis 2016 et n’est pas électrifiée, sauf pour une option hybride légère ajoutée seulement l’année dernière. La nouvelle génération repose sur l’architecture STLA Medium, une plate-forme « BEV-by-design ». Cette plateforme a aussi l’avantage de pouvoir accueillir des moteurs thermiques. C’est ainsi que le 5008 sera décliné dans une version hybride rechargeable et une troisième version à hybridation légère.
La plateforme STLA Medium a fait ses débuts sur le tout nouveau SUV compact Peugeot 3008, que nous avons essayé. Cet E-5008 partage donc beaucoup de pièces communes avec son petit frère. C’est aussi le premier véhicule à empattement allongé sur cette base STLA Medium. Le nouvel E-5008 mesure 4,79 m de long (contre 4,64 m pour l’ancien) avec un empattement étiré à 2,89 m. Cet espace supplémentaire se situe tout derrière la troisième rangée de sièges. Cela contentera les premiers retours négatifs du E-3008 qui pointaient le peu de rangement disponible. Avec la troisième rangée en position verticale, il y a 289 litres d’espace de chargement. C’est suffisant pour deux valises cabine et un sac de golf, soit près du double de la capacité actuelle.
L’accès à la troisième rangée est amélioré par ce que Peugeot appelle Easy Access, qui déplace la deuxième rangée vers l’avant et l’incline avec une simple traction sur un levier. Lorsque le siège de la deuxième rangée s’incline vers le bas, il ne heurtera pas les genoux des passagers. Les sièges de la deuxième rangée du 5008 coulissent et s’inclinent, et disposent de leurs propres commandes de climatisation. La troisième rangée à deux places offre aux passagers des porte-gobelets, des liseuses et un accoudoir central, ainsi qu’une prise 12 volts.
La grande autonomie pour convaincre ?
Le 3008 se vend mieux que le 5008 dans une proportion d’environ deux tiers contre un tiers. Mais Peugeot pense à un rééquilibrage des ventes grâce aux motorisations hybrides rechargeables et électriques.Le 5008 sera lancé à l’automne de cette année, avec des commandes ouvertes en mai. Les prix n’ont pas été annoncés, mais le E-3008 démarre à 44 990 € en France, avec une version à hybridation légère à partir de 38 490 €. La capacité de chargement est la même sur toutes les versions sauf le modèle à quatre roues motrices, qui perd un peu d’espace en raison des essieux arrière électriques.
Là où le Peugeot E-5008 espère convaincre les futurs propriétaires, c’est sur sa grande autonomie. En effet, il y aura deux capacités de batteries, 73 et 98 kWh. Trois puissances seront proposées, 210, 230 et 320 ch, la dernière bénéficiant de la transmission intégrale avec deux moteurs électriques. Les modèles de 210 et 320 ch auront une autonomie d’environ 500 km. Alors que la version de 230 ch, portera son autonomie à 660 km, selon Peugeot. Avec 160 kW en courant continu, cela demandera 10 minutes pour ajouter 100 km d’autonomie. Il faudra 30 minutes pour recharger de 20 à 80 % la batterie. Pour recharger à domicile, un chargeur embarqué de 11 kW est prévu en standard. Mais, une option permettra d’opter pour du 22 kW.
Le E-5008 aura des batteries fabriquées par ACC. Il s’agit de la coentreprise de Stellantis, Mercedes-Benz et Total/Saft à Douvrin, dans le nord de la France. Cependant, le E-5008, tout comme le E-3008, fera ses débuts avec des batteries BYD avant de passer aux cellules ACC. Le 5008 sera fabriqué dans l’usine de Peugeot à Sochaux, dans l’est de la France.
