Venturi: toujours plus vite

Venturi vient de licencier 17 personnes à son siège à Monaco et a annoncé dans le même temps l’arrêt définitif de la production de véhicules de série pour se concentrer uniquement sur la compétition. Alors après ce choix, il vaut mieux que les résultats en compétition soient au rendez-vous. 

Venturi VBB3 1

Villeneuve venturiComme nous vous l’annoncions, le team Venturi en Formula E vient de recruter un retraité des circuits, Jacques Villeneuve après une première saison malchanceuse (voir article Venturi team malchanceux).  Encore un nouveau pari pour la marque en optant sur un pilote de 44 ans. Mais l’actualité de moment concernant Venturi est ailleurs. Depuis des années, une obsession s’est installée chez ce constructeur français, battre des records, plus précisément des records de vitesse.

Venturi Automobiles et son partenaire The Ohio State University Center for Automotive Research ont établi le 21 août dernier un nouveau record de vitesse avec le véhicule électrique Venturi VBB-3 mais qui est toujours sous réserve de l’homologation finale de la FIA (voir autre record de la VBB-3).

Avec cet engin électrique,  de plus  de 3,5 tonnes, développant une puissance de 3 000 ch, il a été possible d’atteindre une vitesse moyenne de 386.757 km/h. Un record dans sa catégorie.

Venturi VBB3 2Le record absolu de vitesse est toujours détenu par Venturi après une pointe à 495 km/h en 2010 avec un autre modèle la Venturi VBB-2.5, un véhicule électrique de 700 ch.

A noter que depuis 3 ans, les conditions ne sont pas optimales pour réaliser des performances sur le lac salé de Bonneville dans l’Utah aux USA. Il faudrait un sel dur et sec ce qui n’était une nouvelle fois pas le cas. Le pilote auteur de ce record, Roger Schroer, a durant plusieurs jours parcouru ce site kilomètre par kilomètre pour en déjouer les pièges. Il n’a pu évoluer finalement que sur une longueur de 10 miles au lieu des 12 nécessaires et réduire par conséquence, la durée d’accélération du véhicule. Une seule tentative a été possible un choc violent à l’avant réduisant toute possibilité de recommencer. »En 11 ans de course ici je n’ai jamais vu de conditions aussi difficiles. La voiture glissait ou rebondissait sur les parties humides ou bosselées de la piste. Il était difficile de la maintenir en ligne, » souligne le pilote.