Alpine développera seule, la plateforme de la future A110

Après s’être séparé de Lotus, Alpine va développer seule, sa future plateforme pour la future A110 électrique. Luca de Meo a confirmé que cette future plateforme servirait aussi de base à d’autres modèles.

Alpine va développer sa propre plateforme pour la future A110

Alors qu’il existait une collaboration technique pour les futurs modèles électriques de la firme de Dieppe, la relation avec la marque britannique Lotus a pris fin. Ainsi, Alpine va développer en autonomie sa future plateforme. Cette dernière qui sera introduite par la remplaçante de l’A110 sera utilisée pour d’autres modèles.

C’est en mai dernier qu’Alpine a annoncé la fin de sa collaboration avec Lotus. En conséquence, tout le plan d’introduction de la future sportive électrique devait être revu. Loin de contrarier ses plans, Alpine va gérer en totale autonomie la future plateforme, qui sera inaugurée avec l’héritière de l’A110.

Luca de Meo a toutefois répondu à ces questions. « Nous avons eu une longue discussion et avons finalement décidé de construire notre propre plateforme ». A-t-il déclaré à Autocar lors de la présentation du Renault Rafale au salon de l’aéronautique de Paris.

Une gamme étendue à venir

Luca de Meo a bien confirmé que cette nouvelle plateforme allait servir pour d’autres véhicules. Pas plus de détails ont été évoqué quant à la future gamme, on devrait en savoir plus la semaine prochaine. Laurent Rossi (le PDG d’Alpine) avait déjà indiqué 5 futurs modèles en cinq ans.

Le premier est déjà connu puisqu’il s’agit de la citadine A290 (clone de la future Renault R5) qui arrivera en 2024. Pour 2025, on devrait voir le premier SUV de la marque, le GT X-Over. La remplaçante de l’A110 qui sera entièrement électrique est attendue pour 2026. Puis, il y aura aussi deux grands SUV destinés pour le marché US.

Renault positionne Alpine comme une marque haut de gamme qui s’appuiera à la fois sur la technologie Renault et sur des plateformes extérieures au groupe. La collaboration avec Lotus avait pour but de réduire les coûts de la future plateforme électrique. Sans ce partenariat, Renault va poursuivre seul le développement, ce qui augmentera les coûts de ce projet. C’est pourquoi, l’annonce de Luca de Meo de décliner plusieurs modèles de cette future plateforme aura pour but de limiter cette hausse des coûts du projet. Et sur le ton de la plaisanterie, Luca de Meo a même fait allusion à une Hypercar, ponctuant ses propos d’un « on ne sait jamais avec moi… ».

La décision de mettre fin à la collaboration a été prise d’un commun accord selon de Meo. Rien n’interdit dans le futur qu’Alpine travaille à nouveau avec Lotus (cela reste plus du dialogue politiquement correct qu’une réelle possibilité, selon nous). En revanche, pour ses futurs SUV pour le marché américain, une collaboration avec un partenaire extérieur est envisageable.