Renault Scénic E-Tech : tout change, sauf le nom !

Renault avait déjà en partie dévoilé les lignes du futur Scénic, et à l’occasion du IAA Mobility 2023 de Munich, la version finale est présentée. Désormais on parle du Scénic E-Tech comme un SUV et uniquement disponible en version 100% électrique.

Scénic E-Tech, tout a changé !

Après plusieurs mois de réflexion, Renault a décidé de conserver le nom du Scénic. Ce dernier devait (un temps) passer à la trappe, tout comme l’Espace. Finalement, c’est le format qui été revu (comme l’Espace 6), pour abandonner les monospaces boudés par la clientèle au profit des SUV. Et toujours dans sa logique du plan Renaulution du Losange, le Scénic s’adapte à l’électromobilité. Tout comme la Mégane E-Tech, ce Scénic E-Tech ne sera vendu qu’avec une motorisation électrique.

Exit le monospace, bonjour le SUV

Le Scénic a une longue histoire qui remonte à 27 ans avec sa première commercialisation en 1996. Des plus sceptiques avec le concept-car dévoilait en 1991, Renault a créé un nouveau segment : les monospaces compacts. Et à succès, car après la présentation de ce qui n’était qu’une déclinaison de la gamme Mégane à l’époque, toute la concurrence a imité le Losange. Son nom signifie « Safety Concept Embodied in a New Innovative Car », traduit en français à l’époque par l’expression « une conception de la sécurité à travers une voiture inédite et novatrice ».

Et après avoir popularisé le format du monospace compact, ce dernier s’est vu supplanté cette dernière décennie par les SUV. Plus sexys, mais parfois moins fonctionnels, les SUV ont réussi à conquérir une nouvelle (sinon la même) clientèle. Il était donc plus que logique que Renault renouvelle sa formule et transforme son best-seller.

Le diable se cache dans les détails

Ce Scénic E-Tech adopte alors tous les codes d’un SUV. Sur le plan esthétique, il abandonne tout affiliation avec le Scénic 4 et la patte de Gilles Vidal est bien présente. Exit les quelques rondeurs, toutes les lignes sont strictes et au cordeau. A l’avant, le faciès fait part à des optiques de taille condensée, avec la nouvelle signature lumineuse diurne à LED verticale. Cette dernière se décompose en deux losanges découpés et repoussés de chaque côté de la calandre. En évoquant la calandre, celle-ci adopte évidemment le nouveau logo. Mais une astucieuse mosaïque reprend les losanges en guise de motif, y compris dans la masse du bouclier.

Le capot est à présent à l’horizontale, marquant la rupture nette dans la continuité du pare-brise des monospaces. De profil, on observe des passages de roues marqués et protégés, tout comme les bas de caisse. La ceinture de caisse se termine habillement dans un décroché vers l’arrière qui remplace une vitre de custode. A l’arrière, les feux en forme de L empiètent généreusement sur l’aile pour mieux asseoir le dessin.

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